GREYBORN • Scars

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Ce disque est garanti production 100% locale en Nouvelle-Aquitaine. Retrouvez-le dans nos points de vente partenaires « Le Rayon du RIM » (disquaires, libraires…) > + d’infos ici.

Artiste : Greyborn

Album : Scars

Label : F2M Planet

Sortie : 8 mars 2024

Genre : Rock

« Greyborn émerge en 2021 dans cet interstice entre lumière et ténèbres, quelque part dans la froideur minérale et humide de Limoges. Mené par un batteur/chanteur, le groupe façonne son propre équilibre, sculpte ses matières premières : lourdeur écrasante, violence contemplative, mélodies épiques, atmosphères hypnotiques tantôt lugubres, tantôt rayonnantes. « Leeches », leur premier EP sorti en 2022, les amène à faire une trentaine de dates en France avec Mondo Generator, Nebula, My Diligence, Pogo Car Crash Control, Giöbia, Temple Fang, W!zard, Witchfinder, Decasia… « Leeches » puis un second EP prévu pour 2024, « Scars ». Des « Sangsues » puis des « Cicatrices », qui tissent une chronologie et une conséquence entre les thématiques de ces deux Eps.

Matthieu Giordano de The Heavy Chronicles a écouté « Scars » et raconte : « La musique du trio s’intensifie avec ce deuxième EP au son massif et sale. Tout en lourdeur et en rage, plus désarticulé et pourtant toujours aussi raffiné, c’est le petit frère surdoué et désinvolte de “Leeches ». Plus granuleux et assumant bien plus sa spontanéité et sa filiation stoner, ce second effort pousse tous les potards dans le rouge. » Pour les adeptes de Mars Red Sky, Kadavar, Monolord.« 

SCARS

« Scars »parle de ce qui nous marque, de comment l’on se marque parfois soi-même, et de la façon d’absorber ces stigmates pour évoluer. Il y est question du cheminement vers la guérison, vers une résignation douce, ou amère. Un autre sujet vertigineux qui est abordé dans l’EP est notre vacuité à toutes et tous, et les efforts inconscients que l’on déploie pour arriver à l’ignorer. On choisit des causes, des combats dans lesquels se jeter à corps perdu pour ne pas ressentir le vide, pour se sentir exister. Il ne peut donc y avoir d’intérêt qu’à FAIRE les choses, à s’immerger en elles car c’est notre seule réalité.

Alors quoi de plus logique pour ce second EP de Greyborn, que de persister dans une démarche DIY ? Que d’enregistrer et mixer une nouvelle fois ses propres créations, avant de les publier chez F2M Planet, un label local auto-géré par des musiciens ? Pour créer l’imagerie de Scars, il a également été naturel de contacter l’artiste Frédéric Chhim qui lui aussi, travaille la matière. Des photographies argentiques imprimées sur fragments d’argile forment un puzzle dont le but même est d’être créé, pas d’être reconstitué.

CRÉDITS

Théo Jude – Drums & vocals
Guillaume Barrou – Bass & backing vocals
Maxime Conan – Guitar & backing vocals

All music & lyrics by Greyborn
Recorded at CCM John Lennon by Laurent Bidana & Greyborn
Mixed by Greyborn
Mastered by Karl Daniel Lidén
Photographs & original content by Fred Chhim
Art direction & layout by Greyborn

LE RAYON DE CE LABEL

OLD BOYS IN TOWN • Our present world

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Ce disque est garanti production 100% locale en Nouvelle-Aquitaine. Retrouvez-le dans nos points de vente partenaires « Le Rayon du RIM » (disquaires, libraires…) > + d’infos ici.

Artiste : OLD BOYS IN TOWN

Album : Our Present World

Label : Sabor Discos

Sortie : 1er mars 2024

Genre : Ska

Créé en 2022, OLD BOYS IN TOWN est groupe de ska revival comprenant des membres habitués de cette scène musicale issus notamment de la formation SKAFERLATINE. Basés du côté de Metz (France), le combo se compose de six musiciens : Nico Klein (basse/chant), Oli (guitare/chant), Nykkos Gross (guitare/chant), Uj Cernee (clavier), Jérôme (saxophone alto, tenor & baritone) et Franz Vogler (batterie).

OLD BOYS IN TOWN sort son album Our Present World sur les plateformes numériques et en version vinyle le 1° mars 2024 en collaboration avec Productions Impossible Records, Rusty Knife Records et Sabor Discos. Enregistré au studio l’Autre Oreille Music en juillet 2023, ce premier disque propose dix chansons entre ska traditionnel, 2-Tone et reggae. Les influences des OLD BOYS IN TOWN sont évidentes avec des notes qui font penser notamment aux SPECIALS et autres MADNESS.

Forts de leurs expériences passées, nos musiciens développent dans Our Present World des ambiances de rues désertes, de poursuites, de crises sociales, d’antifascisme, d’humour noir et de notes mineures ! On y traîne ses docs dans des friches industrielles de la Lorraine aux banlieues ouvrières d’ici ou d’ailleurs…

LYSISTRATA • Veil

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Ce disque est garanti production 100% locale en Nouvelle-Aquitaine. Retrouvez-le dans nos points de vente partenaires « Le Rayon du RIM » (disquaires, libraires…) > + d’infos ici.

Artiste : LYSISTRATA

Album : Veil

Label : Vicious Circle

Sortie : 1er mars 2024

Genre : Rock

Avertissement : utiliser l’expression “l’album de la maturité” est une facilité imprécise qu’il convient de proscrire, en toutes circonstances. Les vrais bons albums méritent mieux ! De toute façon, en ce qui concerne Lysistrata, il faut rappeler un fait : la notion de maturité avait été évoquée par les critiques dès le premier disque…  Rapide rembobinage : le trio était apparu comme un ovni en France et après deux albums (2017 et 2019) et quelques marathons de concerts dans toute l’Europe et même au-delà, jusqu’à s’imposer comme une valeur sûre du renouveau de la scène indé, la fougue de la jeunesse envoyant carrément valser les étiquettes du post-hardcore et du noise rock. Ce printemps 2024, Lysistrata dévoile son troisième album Veil et plutôt que de “maturité”, on a envie de parler d’écriture réfléchie, de recul et d’affirmation de soi.

Travaillés depuis les premiers épisodes de confinement, les nouveaux morceaux, au moment de les enregistrer, étaient déjà maîtrisés. Lysistrata avait eu le temps de les tourner dans tous les sens. Pour leur donner leur forme finale, le groupe est retourné en terrain connu, avec un cadre et une équipe propices à la confiance : comme les deux précédents, ce disque a été enregistré dans le confort des studios Black Box, dans la campagne près d’Angers.

La grosse nouveauté, c’est d’avoir fait venir un producteur extérieur, Ben Greenberg, un New-Yorkais cool, talentueux et à la large palette – on lui doit notamment le son d’albums de Metz, Beach Fossils ou Show Me The Body. Homme de la situation derrière la console, il semble aussi avoir fait office de véritable guide, incitant les garçons à utiliser le studio comme un puissant labo créatif au service de leurs ambitions.

L’autre gros changement sur ce disque, c’est la nature des chants, avec un songwriting assumé comme jamais, quitte à nous surprendre avec des chansons de trois minutes au format “paroles et musiques” (et, ce qui ne gâche rien, servies par l’accent parfait de Ben Amos Cooper aux origines anglaises). 

Bénéfice net : une salve de morceaux fédérateurs que l’on croit volontiers calibrés pour un public ne demandant qu’à s’en emparer pour faire la fête. Les arbitrages de production de Ben Greenberg et son travail d’orfèvre (et peut-être aussi ses qualités secrètes de psychologue) ont payé : la sensibilité pop qui existait chez Lysistrata a été sublimée et se pose comme une évidence. Écrire des mélodies catchy faisait déjà partie de son savoir-faire, mais c’est à croire que le groupe vient de se libérer d’une tendance passée à contrer cet aspect de sa musique. Le fait est que le nouvel album s’ouvre sur une série de tubes adroitement ciselés. Cela constitue sans doute une entrée en matière plus aisée à l’égard du grand public, mais aussi propre à surprendre les fans de la première heure. A l’inverse, pas de traitement en demi-teinte pour les passages plus hardcore, dont la violence n’a pas été cachée et surgit, explosive, redoutable, au coeur de l’album. Sans exagérer en s’imaginant un adoucissement purement pop, on aura compris que chez Lysistrata, dorénavant, les émotions ne sont plus traitées de façon purement frontale, liquidées dans la pure débauche d’énergie.

Pour qualifier Veil, utilisera-t-on des formules toutes faites ? On aimera mieux éviter les clichés, en parlant d’un album de la fluidité, de l’aisance et de la sincérité. Un album plutôt court, à la tracklist d’une grande cohérence, aux partis pris tranchés, dont chaque titre a le potentiel d’un single. Car Lysistrata a su élever son art d’un sacré cran.

Guillaume Gwardeath

CRÉDITS

Paroles par Ben Amos Cooper, musique par Lysistrata

Enregistré par Ben Greenberg aux studios Black Box, Noyant-la-Gravoyère

Produit et mixé par Ben Greenberg (Metz, Beach Fossils, DIIV, etc.)

Mastering par Josh Bonati (Mac DeMarco, Sufjan Stevens, Slowdive, etc.)

Visuel pochette par Lucas Leclercq

Photos de presse par Emilija Milušauskaitė

(p) & (c) Vicious Circle 2023

LYSISTRATA

Ben Amos Cooper : batterie, chant, percussion, piano, effets

Théo Guéneau : guitares, chant, Fender Rhodes, percussion, effets

Max Roy : basse, chant, synths, effets
Lapsteel, synths, orgue additionnels par Ben Greenberg

 

DISCOGRAPHIE

Veil (album – Vicious Circle – 2024)
Breathe In/Out (album – Vicious Circle – 2019)
The Thread (album – Vicious Circle – 2017)
Pale Blue Skin (EP – Jerkov – 2017)
Bicycle Holiday (EP – autoproduction – 2016)

DIRTY RODEO & AKI AGORA • When the silence starts to talk

Le Rayon du RIM When the silence starts to talk

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Artiste : DIRTY RODEO & AKI AGORA

Album : When the silence starts to talk

Label : En soirée je danse pas

Sortie : 1er mars 2024

Genre : Rock

Biographie

Duo guitare batterie limougeaud, leur power rock transpire cette urgence d’une jeunesse qui mise tout sur l’énergie et l’envie. A l’image de leurs aînés qui dans les 90’s se sont fait par la scène et non par les vues sur Youtube, ils se cherchent autant dans le stoner du siècle dernier que dans les groupes actuels qui portent l’avenir du punk rock.

Description

Un pas de côté pour le duo limougeaud Dirty Rodeo qui tend la main à Aki Agora, artiste électro français avec ce titre clipé par Corentin Gauthier qui signe ici son premier animé.

Un single sans texte, une musique qui parle d’elle-même. Des synthés restituant cordes et piano, des touches de bruitisme digital qui viennent directement servir guitare et batterie, on pense forcément au projet Collision qui a réuni Ezekiel et Hint.

D’aucuns diront que les tremblements ressentis à l’écoute de ce projet intermédiaire du groupe annoncent une vague un peu plus profonde à venir dans quelques mois avec leur nouvel opus.

Une sortie qui s’intègre pleinement dans le slogan du label En Soirée Je Danse Pas « La Fin du monde est proche, et sa bande son fait envie »

PURRS • Goodbye Black Dog

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Artiste : PURRS

Album : Goodbye Black Dog

Label : Lagon Noir

Sortie : 23 février 2024

Genre : Rock / Post Punk

GOODBYE BLACK DOG

 » À coups de riffs tempétueux, sonorités irascibles et gimmicks entêtants, le quatuor d’Angoulême façonne un premier album postpunk puisant dans leurs angoisses les plus intimes.

En dépit de leur nom, ces quatre-là rugissent plus qu’ils ne ronronnent. “Purrs”, un blason tout droit venu de l’imaginaire du leader du groupe qui, au beau milieu d’un bar d’Angoulême, avait soumis l’idée à ses compères… “To purr”, “ronronner” en français. Pourtant, Goodbye Black Dog – un premier album pour le moins animal – nous fait plutôt l’effet d’une morsure au cou, dont l’entaille des canines laisserait une trace indélébile, filant une rage dont on ne peut se défaire. Animal, car immédiat. Animal, car viscéral. « 

Les Inrocks

PURRS

Il serait revenu le temps d’une Angleterre Thatcherienne dans laquelle la jeunesse disait non au futur. PURRS traduit le retour de ce passé gris à travers ses influences post-punk et remet au goût du jour les questionnements d’une génération qui se répètent au fil du temps.

Inspiré par un réel qui devient parfois insupportable, le groupe trouve une stabilité en évoquant sa capacité à y faire face et réussir par moments à s’en extraire.

Le quatuor trouve ainsi son équilibre en ne taisant pas les angoisses de son expérience, personnelle ou proche, et rassemble les pièces d’un environnement troublé pour nous laisser entrevoir d’autres perspectives.

En faisant converger une urgence artistique singulière puisée dans la Grande Bretagne des années 80 et le constat actuel d’un avenir sombre, PURRS orchestre un présent amer mais qui ne refuse pas l’espoir.