PURRS • Goodbye Black Dog

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Ce disque est garanti production 100% locale en Nouvelle-Aquitaine. Retrouvez-le dans nos points de vente partenaires « Le Rayon du RIM » (disquaires, libraires…) > + d’infos ici.

Artiste : PURRS

Album : Goodbye Black Dog

Label : Lagon Noir

Sortie : 23 février 2024

Genre : Rock / Post Punk

GOODBYE BLACK DOG

 » À coups de riffs tempétueux, sonorités irascibles et gimmicks entêtants, le quatuor d’Angoulême façonne un premier album postpunk puisant dans leurs angoisses les plus intimes.

En dépit de leur nom, ces quatre-là rugissent plus qu’ils ne ronronnent. “Purrs”, un blason tout droit venu de l’imaginaire du leader du groupe qui, au beau milieu d’un bar d’Angoulême, avait soumis l’idée à ses compères… “To purr”, “ronronner” en français. Pourtant, Goodbye Black Dog – un premier album pour le moins animal – nous fait plutôt l’effet d’une morsure au cou, dont l’entaille des canines laisserait une trace indélébile, filant une rage dont on ne peut se défaire. Animal, car immédiat. Animal, car viscéral. « 

Les Inrocks

PURRS

Il serait revenu le temps d’une Angleterre Thatcherienne dans laquelle la jeunesse disait non au futur. PURRS traduit le retour de ce passé gris à travers ses influences post-punk et remet au goût du jour les questionnements d’une génération qui se répètent au fil du temps.

Inspiré par un réel qui devient parfois insupportable, le groupe trouve une stabilité en évoquant sa capacité à y faire face et réussir par moments à s’en extraire.

Le quatuor trouve ainsi son équilibre en ne taisant pas les angoisses de son expérience, personnelle ou proche, et rassemble les pièces d’un environnement troublé pour nous laisser entrevoir d’autres perspectives.

En faisant converger une urgence artistique singulière puisée dans la Grande Bretagne des années 80 et le constat actuel d’un avenir sombre, PURRS orchestre un présent amer mais qui ne refuse pas l’espoir.

LEHMANNS BROTHERS • Playground

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Artiste : LEHMANNS BROTHERS

Album : Playground

Label : 10h10

Sortie : 02 février 2024

Genre : Funk

“Dix ans ont passé. Dix ans de créations, d’amitiés, de changements artistiques ou non, de concerts surtout. Les Lehmanns Brothers, nés comme une confrérie du groove new age à l’heure du lycée, ont cultivé durant ces dix années une énergie singulière jugée comme impérissable. Après tous ces kilomètres, au sens propre comme au figuré, il a fallu faire les comptes : « on en est où de nous ? »

Une question qui a résonné fort chez les trois membres fondateurs : Alvin Amaïzo, Julien Anglade et Dorris Biayenda. Des Lehmanns Brothers, quel en est l’essence, quel en est le noyau ? De l’eau a coulé sous les ponts mais ce qui les unit semble alors intact. Comme un crash test, en janvier 2023, les artistes se sont retrouvés en campagne tourangelle pour laisser opérer la magie. Du lycée aux routes de tournée sans transition, il fallait revenir à l’essentiel : la joie d’être ensemble, juste simplement. Retrouver cette joie même qui était là bien avant que la musique s’ajoute dans l’équation de leur parfaite compatibilité. Il n’a pas fallu 24 heures pour que la connexion s’établisse à nouveau. À six mains, les compositions s’écrivent naturellement. Dix ans plus tard, avec dix ans d’expériences respectives et dix ans de connaissance des uns des autres, le dosage est fin et techniquement brillant.

Et si les Lehmanns Brothers était bien plus qu’une expérience de live hypnotique et exultante ? Et si les Lehmanns Brothers pouvaient aussi ouvrir un nouveau chapitre artistique et s’écouter autrement, le casque vissé sur les oreilles, en fond sonore d’un repas en famille ou bien tournoyant sur les platines d’un DJ ?

Par retour à l’essentiel, Alvin Amaïzo, Julien Anglade et Dorris Biayenda ont souhaité adapter leurs process : la stratégie a laissé la place à la spontanéité, le studio d’enregistrement a été troqué par des prises à la maison, la phase d’écriture condensée s’est soldée par plusieurs mois de travail à peaufiner ce qui se préparait à devenir un disque d’un nouveau genre. Avec un besoin de modernité affirmé, l’équilibre s’est alors inversé. Plutôt que de composer autour des trois instruments des débuts (clavier, basse, batterie), les productions sont résolument digitales et font la part belle à la guitare comme élément central des propositions sonores. Les rythmes sont épurés, même d’une simplicité déconcertante. Le rendu est juste, l’écoute est intense. Pour la première fois dans l’histoire des Lehmanns Brothers, les morceaux sont écrits sans détours, sans les transposer pour le live bien avant la première lecture. Autonomes, autosuffisantes, autoproduites, les nouvelles composantes de cet album n’ont pas la vocation sinéquanone d’être adaptées pour d’autres instruments. La production est ce qu’elle est, c’est son authenticité qui fait sa force.

L’album s’appelle Playground. Playground, c’est un retour aux sources, une sensation d’être à la maison, un besoin profond de se reconnecter à l’exploration des sons, des mots, des rythmes et des notes. Playground, c’est une musique sans compromis et le fruit d’une franche camaraderie.

L’Intro dresse le décor de Playground. On expérimente, on produit, on s’amuse surtout. Sans tarder, Brighter Days, si elle évoque les disparités entre les cultures, raccroche avec l’énergie des Lehmanns. Le morceau laisse la place à l’urbanisant Trinity, rappelant leurs ambitions d’amitié et de loyauté exprimées dans cet album.

La pop d’Open Your Heart est une ode à la vie, au lâcher prise. Ils préparent à la balade Follow into the Wild et à l’étonnante Double Spiral, à la fois planante et progressive, avant de laisser la place à la pause : pour l’interlude Playing, les Lehmanns Brothers se font plaisir et laissent aller à une coupure jazz. On rebranche les micros pour Old Souls, évoquant l’amour véritable, un thème qui se retrouve un morceau plus loin, sur Millenium, après l’explosif Lookalike. It’s Only Fair marque la fin du chapitre, sans oublier l’Outro comme générique de fin de cette cour de récréation.

Dans Playground, il n’est plus question d’imaginer la maturité, la sagesse n’est plus une illusion. Les textes en témoignent : équilibre de vie, santé mentale, partages sans retenue, bonheur simple sont décriés. Dans une démarche ego-trip non consciente, les trois artistes font le bilan et se livrent. Portés communément par un univers hip-hop qui se joue (Yussef Dayes, BadBadNotGood, The Roots) et qui se chante (Makala, Smino, J. Cole), les Lehmanns Brothers font s’entrechoquer en douceur les univers en plaquant le rap sur leurs productions teintées de house, de soul et d’une funk délicate. Playground, c’est une déambulation entre toutes les esthétiques qui ont façonné les Lehmanns Brothers au fil des années. Rien n’est interdit. Et c’est sans doute ce qu’il faut retenir de cet opus.” – Anaïs Rambaud

Line up

Julien Anglade : chant, claviers

Alvin Amaïzo : chant, claviers, guitare basse

Dorris Biayenda : batterie, percussions

Invités :

Clément Jourdan : basse (01, 02, 05, 07, 08, 10, 12)

Jordan Soivin : trombone (03)

Enregistré par Pierre Dine
Mixé par Vincent Barcelo (Alhambra Studios)
Masterisé par Alexis Bardinet (Globe Audio Mastering)
Peintures & 3D par Julien Philips
Conception graphique par Aurélien Kerleroux (YAOF Design)
Édité par Cristal Publishing

LE RAYON DE CE LABEL

MARS RED SKY • Dawn of the dusk

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Artiste : MARS RED SKY

Album : Dawn of the dusk

Label : Vicious Circle

Sortie : 8 décembre 2023

Genre : Rock / Stoner

Biberonné à Sonic Youth, The Jesus Lizard ou My Bloody Valentine, les Bordelais de MARS RED SKY sont loin d’imaginer qu’ils s’apprêtent à constituer l’un des piliers de la scène stoner hexagonale lorsqu’ils créent le groupe en 2008. Le trio heavy psychédélique partage pourtant déjà un paquet de similitudes et d’accointances évidentes avec la confrérie du “lourd et lent”. Détachés de toute considération de genre musical, les musiciens échafaudent leur propre style sur les traces des pionniers de l’underground. D’une épaisse et complexe rythmique se dégage la voix éthérée et mélodique de Julien Pras, portée par le lyrisme de la littérature de science-fiction. Quasi cinématographique, le son de MARS RED SKY dégage une étrange et singulière saveur, se distinguant habilement dans le paysage heavy rock.

Pour enregistrer leur premier album éponyme, ils s’enferment dans une maison perdue dans la désert espagnol. Hypnotique, grisant, lourd, le disque conquit la très sélect famille heavy et entraîne le trio sur les plus grandes scènes rock et metal internationales (tournées aux USA, en Amérique du Sud, en Europe, sur des festivals tels que SXSW, Hellfest, Desertfest, Roadburn, Eurockéennes…), ainsi qu’en première partie de pointures telles que Sleep, Dinosaur Junior, Kyuss Lives!, Killing Joke ou bien Gojira. Sur scène, les MARS RED SKY parviennent à recréer leurs ambiances studios sophistiquées et à restituer la patte sonique qui les caractérise. Leurs lives absorbent l’auditeur, le perdent dans des limbes visuelles et vibrantes, le transportent dans une autre dimension. Au-delà d’un simple concert, c’est une véritable expérience sensorielle qui est proposée.

S’ensuit une série de sorties d’EP, dont un split avec le sextuor post-metal Year Of No Light en 2012. En 2014, MARS RED SKY entame une collaboration avec le label Listenable Records et accueille le batteur Matgaz en remplacement de Benoît Busser qui décide de quitter le groupe. Ensemble ils bouclent les albums « Stranded In Arcadia » (2014), « Apex III (Praise For The Burning Soul) » (2016) et « The Task Eternal » (2019). La vision et le jeu de Matgaz viennent enrichir la personnalité du trio qui prend, au fil de ces trois productions, un tournant plus sombre et massif. 

Le dernier EP du groupe en featuring avec l’artiste dark folk Queen Of The Meadow est sorti le 28 avril 2023 chez Mrs Red Sound et Vicious Circle Records.

Voici venu le temps du nouvel album « Dawn Of The Dusk » ou « L’Aube du crépuscule » : le début et la fin forment un tout. Effets miroir, renversements, doubles jeux… Ce cinquième effort studio des piliers de la scène heavy psychédélique française MARS RED SKY présente une œuvre conceptuelle habilement pensée pour faire évoluer l’auditeur dans un univers sonore mouvant, imprévisible voire complètement déroutant. Le trio bordelais explore des territoires progressifs et post-metal avec une inspiration débordante. Leur signature originale chant dentelé / rythmique fracassante est agrémentée de passages acoustiques, de drones ou de divers effets mi-kraut rock mi-gothique. Les ambiances et les décors sont finement travaillés et liés par la voix de Julien Pras qui apporte une savoureuse langueur pop. La musique est ici maîtresse de la narration, elle absorbe tous les éléments de l’album et les transforme en une sorte d’allégorie réversible, aussi attirante qu’inquiétante. Le tour de force de “Dawn Of The Dusk” réside dans sa capacité à construire un espace créatif unique dans lequel on ne peut qu’évoluer avec émerveillement.

MARS RED SKY

Julien Pras : chant, guitares, arrangements

Jimmy Kinast : basse, chant, arrangements

Mathieu Gazeau : batterie, arrangements 

AL’TARBA & SENBEÏ • Rogue Monsters II

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Artiste : AL’TARBA & SENBEÏ

Album : Rogue Monsters II

Label : Banzaï Lab

Sortie : 17 novembre 2023

Genre : Electro / Hip-hop

Al’Tarba : Adoubé par Dj Muggs (Cypress Hill) en personne pour ses productions noires et lofi, Al’Tarba a collaboré avec Nekfeu, sorti quelques classiques avec Swift Guad et plus généralement, l’hyperactif beatmaker sort un projet par an depuis 10 ans.

Senbeï : Beatmaker et producteur prolifique, Senbeï produit une musique urbaine aux influences multiples (musiques asiatiques, Jazz, Soul…) et souvent qualifiée de cinématique. Également membre fondateur des projets Smokey Joe & The Kid et Slumb. Il a généré près de 100 millions de streams, tous projets et plateformes confondus.

Banzaï Lab est fier de présenter “Rogue Monsters 2″, le nouvel album d’Al’Tarba & Senbeï.

Al’Tarba, l’architecte des ombres sonores et Senbeï, le maître des textures électroniques, se rejoignent une fois de plus sur un opus qui sort des sentiers battus.

Oeuvre fusionnelle inspirée par la subculture du skate, Rogue Monsters 2 transcende les conventions, mêlant rythmes entêtants et harmonies éthérées.

Les samples rétro se fondent aux mélodies électroniques contemporaines, rappelant la fusion des styles et l’abolition des chapelles musicales propres à l’univers sonore de la Skate Culture des 90’s/early 00’s. On pense aussi naturellement à des bandes originales de films de Larry Clark (Bully, Kids), de documentaires skate (Fully Flared, Video Days…) ou encore de jeux videos (Extreme Games, Tony Hawk’s Pro Skater…).

Ce deuxième opus commun est bien plus qu’un simple album, c’est une expérience unique et intemporelle, fusionnant hip-hop, punk et musiques électroniques.

Rogue Monsters 2 est hors normes dans le paysage musical actuel et offre une vision audacieuse de ce qui définit un album, propre à séduire les nostalg

IT IT ANITA · Mouche

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Artiste : IT IT ANITA

Album : Mouche

Label : Vicious Circle

Sortie : 13 octobre 2023

Genre : Noise Rock

Tornade noise rock belge à la redoutable réputation live, IT IT ANITA amorce une toute nouvelle ère avec Mouche. Le quatuor devient power trio, replace l’efficacité au centre de son art, et livre l’album de la décomplexion. Comme le souligne Michaël Goffard (chant/guitare), « C’est pas qu’on en a rien à foutre, c’est qu’on y va à fond ! ». Ce quatrième album donne lieu à emprunter des chemins inexplorés. Ceux des structures couplet/refrain, de la lumière confrontée à la hargne, d’un phrasé à la Beastie Boys, mais aussi du storytelling. Ici, IT IT ANITA chante la culpabilité des lendemains de soirées arrosées, les yes men qui ne reculent devant rien, ces branleurs de crypto-millionnaires ou encore le fait d’être toujours debout et prêt à faire du bruit après 10 ans d’activité.

Après John Agnello, Laurent Eyen et Amaury Sauvé, les Liégeois tiennent de nouveau à rendre hommage à un personnage important de leur entourage. Important, mais d’une toute autre manière. Ce nouvel album doit son titre à l’adorable golden retriever en photo sur la pochette. Accueilli par Elliot Stassen (basse) pendant 2 ans, devenu la mascotte du groupe, Mouche est dorénavant chien d’assistance. Une véritable icône à poil long, dont l’histoire semble faire écho au surplus de couleurs présent sur ces 9 nouveaux morceaux. Ce qui assouvit la volonté d’IT IT ANITA d’en faire l’album le plus soudé à son public, cassant jusqu’au bout ses propres codes.

POUR LES FANS DE : Metz, IDLES, At the Drive-In, USA Nails, Shellac…