Emma Laplanche · La Moustache à l’Alzire

 Emma Laplanche

Animatrice Socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Emma qui travaille pour l’association La Moustache, situé à l’Alzire dans la commune de Jarnages, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Emma vous raconter tout ça 👌

Salut Emma, c’est quoi la Moustache ?

Je m’appelle Emma Laplanche, je suis animatrice socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache.

L’association est née en 2017 juste après l’ouverture de l’auberge culturelle de L’Alzire en 2016.

La SAS de l’Alzire et l’association sont conventionnées. Cette dernière répond à un projet associatif aux multiples couleurs !

En effet, les bénévoles de l’association proposent plusieurs projets déclinés autour de différents axes : Le spectacle vivant, l’Enfance et la Famille, l’Education Populaire, le « 3ème Lieu », la Résilience et notre événement phare annuel regroupant tous ces axes en un : Le Festival de La Moustache !

L’Alzire c’est donc à la fois un bar, un hôtel et un restaurant, conventionnée avec l’association la Moustache qui s’occupe de toute la partie animation socioculturelle du lieu. 

C’est quoi vos actions ?

C’est dans un contexte rural, dans la commune de Jarnages dans la Creuse, avec ces 700 habitants que La Moustache et son équipe de bénévoles « les Moustachu·e·s », organisent différentes actions en lien avec le territoire et des valeurs fortes d’accessibilités à la culture pour tous·tes.

Par exemple, un des derniers projets a été l’organisation d’un Carnaval de Jarnages, mettant ainsi en collaboration l’école, le centre aéré, les différents commerces, associations et habitant·es du territoire pour créer une synergie locale.

Par le biais de ces différentes actions, nous retrouvons différents axes avec :

  • Le spectacle vivant via l’organisation d’une vingtaine de concerts par an proposés à prix libre pour une ouverture et une accessibilité pour tous·tes où différents styles se mélangent donc, comme la pop, l’électro, le blues, le rock, le hip-hop ou encore les musiques du monde. Nous retrouvons aussi du théâtre, du conte, des ciné-concerts, du cirque…
  • L’enfance et la famille avec des temps familiaux comme des journées à thème que l’on appelle Les Cafés des Enfants et des propositions artistiques diverses permettant d’attiser la curiosité artistique de chacun·e et d’avoir un panel d’activités large permettant aux parents et aux enfants de vivre des moments de partage commun !
  • L’éducation populaire avec comme objectif la mise en avant de la parole de chacun à travers un projet associatif collectif constitué en collégiale. L’axe « 3ème Lieu » fait également partie de nos actions par l’ouverture à chacun·e de l’espace de travail partagé ! De plus, les Moustachu·e·s axent leurs projets avec une réflexion de résilience poussée autour d’une consommation alternative plus écoresponsable.

Le projet de l’auberge culturelle de l’Alzire n’a pas lieu d’être sans l’association La Moustache. C’est par travail de co-construction entre les bénévoles de La Moustache, l’Alzire, avec Anaël et Seb, étant les gérants de l’auberge et à l’initiative du projet, et moi-même en tant que salariée de l’association que nous proposons un véritable lieu de vie pour le village.

C’est quoi votre festival ?

Le festival La Moustache est le temps fort de l’association. Organisé sur 3 jours, nous retrouverons les 3, 4 et 5 août 2023 une programmation différente chaque jour avec :

  • le Jeudi l’organisation d’un karaoké live géant,
  • le Vendredi des concerts tournés vers la pop française et l’electro,
  • le Samedi avec des animations culturelles diverses la journée et des concerts sur les musiques du monde le soir.

Cette année, Agathe, notre super stagiaire chargée de la coordo du festival va également créer un Escape Game de A à Z épaulée par une équipe de bénévoles hyper motivés !

C’est notamment par un volet écologique, que le festival propose via sa restauration de tendre un maximum vers de la nourriture et des bières locales, de créer sa décoration avec une artiste pratiquant la récup’ d’objets et en les détournant, et en faisant le choix de rester un festival à taille humaine.

Le festival a lieu dans le Jardin de l’Alzire dont les bénévoles investissent pleinement les lieux par la création d’une scène, de toilettes sèches ou encore de différents stands, permettant ainsi d’avoir un festival crée par une force associative et collective.

Le but est de partager un moment de convivialité entre enfants et adultes avec une programmation culturelle variée. Le festival porte donc toutes les valeurs mises en avant par l’association.

Une journée type à la Moustache ?

Une journée type à la Moustache c’est chaque jour des actions et des missions différentes, mais je commence tous mes matins par un café à l’auberge ☕

Mes journées peuvent être assez variées, allant de l’administratif, de l’accueil de groupe, de l’organisation des temps de réflexion avec les bénévoles, en passant par la logistique, la comptabilité, ou l’achat de matériel.

En soit, je ne suis jamais seule, car le collectif des Moustachu·e·s est hyper puissant et hyper porteur ! Ce vivier précieux de 15 bénévoles permet de faire vivre l’association à travers leurs idées, leurs envies et leur projets.

J’ai l’impression d’apprendre chaque jour de ces humains et humaines porteurs et porteuses de valeurs humanistes et philanthropes. Ce collectif donne de lui même sans conditions pour des projets qui leurs semblent justes et en cohérence avec les valeurs d’éducation populaire, d’accès à la culture pour tous·tes. Je m’sens chanceuse !

Chaque bénévole apporte aux autres et aux projets. L’association c’est surtout eux et les projets qu’ils portent. Je pense qu’on peut leur dire bravo et merci ! Car l’engagement est une ressource rare qu’il convient de saluer.

Mon rôle à moi c’est donc de les accompagner, de coordonner leurs projets et de veiller à ce que chacun·e trouve son compte et sa place dans ce collectif à moustache !

Dans notre fonctionnement général nous sommes sur un modèle d’éducation populaire de A à Z avec une fonction collégiale de 1 personne = 1 voix. Le but est d’avoir un modèle hyper partagé sans hiérarchie.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

Nous avons tous·tes une grande sensibilité autour du spectacle vivant, étant un des axes principaux de notre projet associatif.

Nous sommes donc tous·tes passionné·es de musique et d’événements culturels. Ce que l’on aime le plus c’est le fait de pouvoir partager des émotions fortes en commun avec des inconnu·es lors d’un concert, permettant de créer une réelle énergie collective.

Le Bac du RAYON rentre parfaitement dans notre attachement au secteur musical d’autant plus qu’il possède une dimension de mise en avant du territoire par les nombreux artistes et acteurs locaux qui œuvrent collectivement pour promouvoir la musique.

L’ensemble de l’équipe de la Moustache a donc répondu à l’appel avec enthousiasme pour accueillir un Bac du Rayon !

Un disque qui t’attire ?

Oui, le disque de Bafang !

Avec une esthétique Afro Rock qui déchire, ils viennent sur notre festival de La Moustache cet été donc forcément c’est un disque qui m’attire beaucoup.

MOUSTACH’ GRACIAS

L’origine du nom de la structure de l’Alzire vient d’une d’histoire d’un héros des contes et légendes urbaines de Jarnages.

Parait-il qu’autrefois, l’Alzire, héros de Jarnages, aurait mené une lutte acharnée contre l’invasion des taupes au sein du village.

Ce dernier avait, de ce que l’on conte, une drôle de moustache…

Pour suivre les actualités de la Moustache :

Venaïg Péchard • Le Mini Pourquoi Pas

Venaïg Péchard

Le Mini Pourquoi Pas

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Venaïg la co-gérante du Mini Pourquoi Pas. Après le premier projet du Pourquoi Pas Café Culturel place à un nouveau lieu ! On laisse Venaïg vous raconter tout ça 👌

Les actus du Mini Pourquoi Pas :

Vanessa Daems • La Fabrique POLA

 Vanessa Daems

Coordinatrice artistique et culturelle et responsable de communication de la Fabrique POLA

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Vanessa qui travaille à la Fabrique POLA qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Vanessa vous raconter tout ça 👌

Salut Vanessa, c’est quoi la Fabrique POLA ?

Je travaille à la Fabrique depuis 11 ans, d’abord en tant que responsable de communication puis aujourd’hui en tant que coordinatrice artistique et culturelle.

La Fabrique Pola, c’est une association créée il y a 20 ans, par des artistes pour des artistes, axée sur les arts visuels. Ces artistes sont pour la plupart issues de l’École des Beaux-Arts ou de l’école d’architecture de Bordeaux.

L’idée était de créer un lieu mutualisé en centre-ville pour y joindre les univers respectifs de chacun vers un univers plus collectif et ainsi se faire entendre par les pouvoirs publics sur la nécessité à avoir des espaces ateliers.

La Fabrique Pola n’a cessé de grandir tant que dans son nombre d’artistes porteurs de projet que dans son emménagement, avec 6 déménagements pour arriver jusqu’à son hangar d’aujourd’hui.

La Fabrique Pola a été pensée pour être à la fois un lieu de production, de diffusion et de création. Malheureusement, sur chaque lieu occupé, la diffusion manquait à l’appel pour pouvoir accueillir du public.

C’est aujourd’hui dans ce grand hangar de 4 000 m², étant un ancien hangar de peinture naval, que le projet architectural a été portée et pensé en collectivité avec l’ensemble des « habitants » de la fabrique pour répondre au projet initial.

Photo de Vanessa : ©Alban Watelet

On y retrouve qui dans la Fabrique POLA ?

À la Fabrique, on y retrouve les « Habitants » et des « Artistes résidents ».

Les habitants sont plus d’une centaine, mélangeant : performeur, éditeur, sérigraphe, graveur, céramiste, architecte, urbaniste ou encore juriste, ils investissent tous durablement la Fabrique Pola avec une gouvernance collective, où toutes les décisions sont prises collectivement autour de groupes de travail.

Nous y retrouvons aussi les artistes résidents, qui sont là sur des occupations temporaires.
C’est par une forte demande sur le territoire pour des ateliers d’artistes que la Fabrique s’est alignée sur une proposition de résidence de 3 ans, permettant d’ouvrir le lieu aux acteurs d’arts visuels.

Le but, aujourd’hui, est donc de rassembler toute la chaîne de fabrication et de production nécessaire et vitale à un projet d’artiste plasticien.

La Fabrique Pola va s’agrandir d’ici fin 2024, récupérant 3 000 m carrés, permettant ainsi d’accueillir en plus, 3 nouvelles structures culturelles ainsi que 16 artistes en résidence.
Ce nouvel espace accueillera aussi une halle destinée à l’événementiel, permettant de faire grandir aussi les espaces de diffusion.

La Fabrique POLA c’est aussi une Supérette !

Oui ! Il s’agit d’un espace de diffusion de la Fabrique.
On voulait dès l’accueil et l’entrée en matière des lieux, un espace d’accueil qui puisse être la carte de visite collective des productions des habitants, d’artistes ou de structures invitées comme le RIM.

La Supérette artistique, c’est l’idée que ce lieu soit comme une épicerie solidaire en soutient direct à la filière des arts visuels. Ce jeune projet permet de créer la rencontre avec cette épicerie, ouverte pendant les événements et les expositions de la fabrique ainsi qu’en pop-up de manière plus vaste lors de vernissage ou de festival.

Personnellement ce qui me manquait dans mon métier, c’était le contact direct avec les gens, le contact humain. Les gens qui rentrent à Pola et à la Supérette sont majoritaires des promeneurs contrairement aux joggeurs qui ne s’arrêtent pas. Les promeneurs qui flânent s’intéressent au lieu, il s’agit beaucoup de touristes donc il faut savoir s’adapter dans différentes langues.
La journée est faite pour accueillir les gens et les inviter à découvrir le lieu ainsi que les œuvres des artistes. Les tarifications sont surtout du prix doux en règle général avec différentes œuvres s’adaptant aussi à tous les portefeuilles.

Photos : ©Benoit Cary

Pourquoi des disques du Rayon à la Supérette ?

La musique est présente dans nos esprits, dans nos têtes ainsi que dans nos événements qu’on organise, mais elle n’est pas présente au quotidien dans les lieux.

Elle reste nécessaire et complémentaire avec tout ce qu’on pratique ici.

Nous avons beaucoup de structures en lien avec les arts imprimés et vos disques proposent sur chaque couverture des artistes différents.

Cela nous parait complètement complémentaire et en accord avec notre ligne éditoriale.

Voilà pourquoi votre bac du Rayon est bienvenue dans nos rayons de Supérette !

Pour suivre les actualités de la Fabrique POLA :

Bruno & Florian • Baionan Bar Fest

Florian Bouffaut et Bruno Azcarate

Baionan Bar Fest #12

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Bruno chargé de programmation à la Locomotive et Florian gérant du Kalostrape, qui vont nous parler du Baionan Bar Fest qui fait son grand retour ! On laisse Florian et Bruno vous raconter tout ça 👌

Les actus de la Locomotive :

Les actus du Kalostrape :

Coline Lyphout • Facilitatrice au Café Lib’

Coline Lyphout facilitatrice du Café Lib’

Un tiers-lieu à Bourrou

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Coline, facilitatrice du Café Lib’ qui vient d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Coline vous raconter tout ça 👌

Salut Coline, c’est quoi le Café Lib’ ?

Le Café Lib’ c’est un café associatif existant depuis 2012 dans la commune de Bourrou avec ses 135 habitants.

Monté dans l’ancienne école du village et accueillant de plus en plus de monde, ce café à permis de monter une libraire associative, d’accueillir des spectacles ainsi que d’ouvrir un bar.

La mairie a donc investi financièrement le lieu en 2019, permettant de doubler sa superficie et ainsi de le transformer pour le mettre aux normes en tant que tiers lieu.

Aujourd’hui le Café Lib’ c’est :

– Une libraire

– Un lieu d’exposition

– Une salle de spectacle

– Une résidence artistique

– Un espace de coworking avec des bureaux

– Un accueil d’école de musique (Institut des Musiques Rock de Périgueux 3j/semaine)

Il faut aussi savoir que le Café Lib’ c’est une association où je suis la seule salariée, mais c’est d’abord une équipe de bénévoles mobilisés et portant la plupart des projets.
Parmi toutes les activités qui s’entremêlent à hauteur de 3 à 4 par mois nous retrouvons des concerts, des soirées jeux, des après-midi lecture ou encore des rencontres avec des artistes.

Tu peux nous faire une visite imaginaire ?

Quand on arrive à Bourrou, il faut imaginer que c’est un tout petit village avec quelques maisons.

Dehors, il y a une grande halle où l’on fait des spectacles extérieurs, en étant en contrebas du Café Lib’. En montant les marches pour accéder à une terrasse, nous rentrons dans le Café Lib’ avec un hall d’accueil.
À gauche de ce hall, nous retrouvons le bar du café qui donne sur une grande salle.

Dans cette grande salle, nous avons sur le mur du fond la libraire (étant plus une bouquinerie) avec une partie réservée directement à la vente de livres neufs.
Nous retrouvons aussi sur certains murs des expositions d’artistes.

Toujours dans le hall d’accueil, nous retrouverons directement en face de la porte d’entrée, un espace de coworking appelé « La bulle » composée de 5 bureaux.


Et ensuite, à droite du hall d’accueil se trouve une pièce qui accueille l’école de musique. 

Pourquoi vouloir accueillir un Bac du Rayon ?

Au départ, le Café Lib’ n’avait pas vocation à faire des spectacles ou des concerts, puis au fil du temps et des demandes des habitants, le Café Lib’ a commencé à programmer des groupes locaux. De ce fait, en ramenant plus de monde et avec des aides financières, plus conséquentes, tout un questionnement s’est posé sur le financement et la rémunération des artistes locaux.

Il faut savoir que Bourrou reste un village dynamique sur différents pôles, nous pouvons retrouver une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), un groupement d’achat ou encore diverses associations portant des valeurs humaines et de circuits courts.
L’idée d’accueillir le Rayon permettait de faire un lien direct avec Le RIM.

Cela nous permettait aussi de mettre en avant des labels et des artistes locaux de Nouvelle-Aquitaine, tout en proposant aux adhérents et visiteurs du Café Libre la vente de CD et de vinyles de qualité.

Cette démarche humaine, de circuit court valorisant ce vivier local fait entièrement partie de nos valeurs.

Comment es-tu rentrée dans ce projet ?

J’ai habité pendant longtemps au Chili et j’ai travaillé directement dans un jardin culturel, avec un projet assez similaire au Café Lib’. À cette époque, le concept même de tiers lieux n’existait pas. La partie coordination de projet, accueil, relations humaines, médiation, compréhension des mécaniques de collectif ou de groupe m’a toujours beaucoup attiré.

En revenant en France, je suis tombée sur le métier de facilitatrice, métier que je ne connaissais pas. Je me suis donc formée. Je travaillais alors déjà dans un espace de travail partagé à Périgueux.

J’ai donc par la suite trouvé au Café Lib’, une dimension culturelle et une animation rurale qui me plaisaient. 

Un disque du Rayon qui t’attire ?

Oui, le disque SIDI WACHO !

Déjà, l’illustration est particulièrement réussie avec de la gravure. Je fais moi-même de la gravure et c’est ce qui m’a attiré directement.
Les personnes représentées sur la cover portent des foulards, écho un peu zapatiste.

Ayant vécu de nombreuses années en Amérique Latine, ce disque m’attire naturellement.

Pour suivre les actualités du Café Lib’ :

Agathe Gallo • La Halte, tournée des friches artistiques

Agathe, fondatrice du podcast La Halte

Tournée des friches artistiques de France

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon te présente Agathe, fondatrice du podcast La Halte, qui fait pendant un an, la tournée des friches artistiques de France.

On laisse Agathe vous raconter tout ça 👌

La Halte est un projet de podcast dont le thème porte sur les friches culturelles de France. Telle une carte interactive et sonore, rangée par régions, puis par villes, les initiatives des friches culturelles y sont mises en avant à travers une quarantaine d’épisodes. Chaque épisode a pour objectif de s’intéresser de près à l’écosystème de ces lieux incroyables.

De septembre 2022 à juillet 2023, La Halte se déplace donc un peu partout en France, dans chacune des 13 régions suivantes : la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne Franche Comté, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire, le Grand-Est, l’Île-de-France, les Hauts-de-France, la Normandie, la Bretagne et la Corse.

Pour se faire, Agathe s’est dotée, d’un camion aménagé en studio de radio pouvant accueillir jusqu’à 4 invités.

Salut Agathe, peux-tu nous raconter comment t’es venue cette idée ?

De mon mémoire de Master qui portait sur les friches culturelles, notamment sur le Confort Moderne (Poitiers) car j’étais en alternance là-bas. Ce mémoire m’a tellement inspirée que j’ai rédigé une centaine de pages au lieu de cinquante prévues à la base.

À la suite, mon tuteur de mémoire m’a proposé de faire une thèse, chose à laquelle je n’avais jamais pensé. Ça ne s’est finalement pas fait car le Confort m’a embauchée après… et ça s’éloignait un peu de ce que je voulais faire à ce moment-là. Je me suis dit que je trouverai un moyen de m’intéresser aux friches d’une autre façon.

Pendant le covid, j’ai trouvé dommage de voir tout ces lieux fermés, tous les artistes bosser de chez eux, sans qu’il n’y ait quelque chose qui se passe autour de ça. C’est à ce moment-là que j’ai eu envie d’aller voir les lieux, mais comme on était restreints au niveau des kilomètres, j’ai mis cette idée de côté, je l’ai mûrie… et puis j’ai eu envie d’allier mon intérêt pour les friches avec ma passion pour la radio, et de visiter ces lieux en faisant des podcasts.

L’idée du van est arrivée ensuite. Au départ, je pensais prendre ma voiture, et j’ai commencé à imaginer me rendre à Lille… ça fait loin pour y aller en voiture et il faut se loger.
C’est là que je me suis dit…

« « Allez je pousse le truc jusqu’au bout ! C’est méga la mode de la vanlife, pourquoi je ne prends pas un van, j’en fais un camion studio et je vais visiter les lieux avec… Et, par la même occasion, je quitte tout : ma maison, mon emploi… et je fais ça full pendant une année !»

© Romain Vix

Quelles ont été les différentes étapes de ta préparation en amont ?

Il y en a eu beaucoup. Quasiment un an et demi de préparation avant de partir, ce qui est énorme.

Il y a eu toute la partie van : l’achat, la réhabilitation (surtout qu’il était bien pourri). On a fait le plus gros des travaux en 12 jours, en s’y mettant de 8h à 20h tous les jours pendant les vacances, pour faire les meubles sur-mesure, la plomberie, l’isolation etc. On a fait ça avec mon beau-frère Ivan qui retape des maisons, à Terra Flor, un écolieu à côté de Cazère.

Ensuite, le boulot est devenu vraiment collectif, une cinquantaine de potes m’ont aidée : entre ceux qui ont collé deux planches et ceux qui ont fait toute la peinture… Tout le monde venait filer un coup de main ! Cette partie là des finitions a duré 4 mois (finitions de peintures, portes de placards…), on le faisait sur notre temps libre, en parallèle du boulot.

Puis, il y a eu toute la partie podcasts : ce à quoi je voulais qu’ils ressemblent, toute la recherche des lieux… Je suis partie d’une carte de France, j’ai pris les lieux que j’avais étudié durant mon mémoire et je suis allée chercher, sur internet ou en me rapprochant des partenaires qui pouvaient m’aider (par exemple Nicolas du RIM) et avec ma sensibilité.

Je voulais vraiment coller avec le terme de « friche artistique » c’est à dire une ancienne friche industrielle reprise pour en faire un lieu culturel.

Il y a aussi eu la grosse partie structuration et recherche de financements : répondre à des appels à projets liés aux podcasts, demander des subventions à la Région, avec la Ville de Poitiers…

Créer l’association aussi, bien sûr, qui a été la première étape ! Je suis partie de Quartier Libre, l’émission que j’avais déjà monté sur Radio Pulsar, qui me permet de créer des podcasts, La halte par exemple, mais il y en a d’autres.

Ça fait vraiment beaucoup de travail en amont, des mois bien intenses tout en bossant à côté. Mais j’ai eu vraiment de la chance d’être bien entourée.

C’est cool parce que j’ai appris plein de trucs, avant je ne savais pas tenir une perceuse maintenant je sais même utiliser une scie sauteuse (rire).

Peux-tu nous faire une visite imaginaire de ton camion-studio ?

T’ouvres la porte latérale où il y a écrit « La Halte, la tournée des friches artistiques en France ».

Tu vois la douche juste en face (qu’on a bien galéré à faire, mais elle est belle alors ça valait le coup). Sur le côté il y a un joli poster de la France (cadeau de ma maman) où je pointe tous les endroits où on est allés. Ça c’est la partie de droite, du côté de l’avant du camion.

Ensuite tu te tournes vers la gauche et il y a tout le reste de la mini maison : une petite table bureau qu’on peut rallonger pour avoir un plan de travail ou un bureau plus grand (petit invention très maline).

Juste en face, t’as la petite cuisine avec deux feux et un petit lavabo. Juste en dessous, tous nos petits rangements pour y mettre la vaisselle en plastique (puisque tout doit être en plastique).

Pour le reste, tout au fond, c’est l’espace salon, qui est aussi le studio radio où je fais les interviews quand j’y mets tout le matériel mobile.

Et une fois qu’il est l’heure de dormir tu rapproches toutes les banquettes pour faire le lit (faut vraiment pas être immense mais au pire tu dors en diagonale). Les toilettes sont des toilettes sèches en forme de banc, rangées dans la douche quand on conduit.

« En fait dans le mini espace du camion, il y a tout en même temps : la salle de bain, le salon, la chambre, la cuisine… comme un appartement parisien (rire) ».

© Elsa Delalande

Un souvenir de tes premières aventures à nous partager ?

Le montage du premier épisode… celui du Confort Moderne (là où je travaillais).

Ecouter ce podcast ici

Autant te dire que j’avais 7h de son… Je me suis demandé comment j’allais faire pour faire un épisode d’1h avec tout ça… mais j’ai fini par y arriver ! Et c’était hyper agréable car, même en y ayant bossé 5 ans, j’ai continué à apprendre des trucs en écoutant les enregistrements. À ce moment-là j’étais dans mon camion à La Rochelle à La Sirène.

« C’est là que je me suis dit « c’est vraiment ce que j’ai envie de faire ». Ça m’a donné plein d’idées pour la suite, des nouvelles questions, des idées pour mieux gérer le temps, mieux gérer l’enregistrement pour avoir moins de rush… »

© Elsa Delalande

Au contraire, un moment plus compliqué survenu sur ta route ?

Je voulais absolument passer à La Petite maison Rouge à Feltin, c’était quand même à 5h de route. En arrivant, il n’y avait personne pour nous accueillir. On a dormi sur un parking un peu glauque, sans eau, ni électricité.

Normalement, le deal de notre venue, c’est que l’on puisse se recharger eau et électricité sur le lieu qui nous accueille, c’est la seule chose que l’on demande car le podcast est 100 % bénévole et, bien sûr, on ne fait pas payer les podcasts.

On s’est dit que ce n’était pas grave, que l’on pourrait se recharger le lendemain. Sauf que le lendemain, ce n’était pas possible non plus, personne n’était au courant de notre venue, et les prochains bénévoles n’arrivaient pas avant deux jours… Comme on ne pouvait pas rester deux jours dans ces conditions, on a dû repartir… On a fait 10h de route pour rien.

C’était un peu le coup dur car se déplacer génère des coûts… surtout quand on est bénévoles. Et puis, on était déçus de ne pas découvrir le lieu. Ça a sûrement été une mauvaise communication entre eux. J’y retournerai, plus tard… C’est les aléas de l’aventure !

Comment est-tu financée pour ce projet ?

Les financements, sont surtout venus de la Ville de Poitiers, qui m’a aidée à investir dans la partie studio de radio et la partie mobile. Ensuite il y a eu une subvention du Confort Moderne pour m’aider sur toute la partie logistique.

J’ai aussi lancé un financement participatif, j’ai réussi à lever 3000€ sur les 5000€ que j’espérais, mais j’étais déjà très contente.

Je suis toujours à la recherche de financements, je continue à faire des demandes au niveau de la région, du département… Ce qui est compliqué avec le projet c’est qu’il est national et qu’il ne rentre pas forcément dans les cases de la Ville et de la Région.

Il est aussi possible d’adhérer au projet pour le soutenir > lien pour soutenir le projet ici.

Je suis complètement bénévole, c’est pourquoi toutes les adhésions sont bonnes à prendre !

Un bon conseil que tu donnerais à quelqu’un qui voudrait se lancer dans une tournée de podcasts ?

Sur la partie podcasts, ce serait d’investir dans du bon matériel : sans ça la qualité de ton podcast ne sera pas la même : un bon micro, un bon zoom, ça c’est mon premier conseil !

Pour la partie van, c’est d’être bien entouré pour réhabiliter son camion, parce que c’est long, fastidieux, on se prend bien la tête pour ne pas avoir d’infiltration d’eau, etc. Et prendre bien le temps de le faire ! C’est mes petits conseils.

Peux-tu nous teaser un peu tes prochains podcasts ?

Je fais des hors séries, je ne m’arrête pas seulement aux podcasts sur des visites de friches, j’interviewe aussi des acteurs incontournables qui ont bercé leur début  : par exemple, un entretien de 2h30 avec Fazette Bordage qui est pour moi la légende des friches artistiques (fondatrice du Confort Moderne et de Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen), ou une interview du fondateur de la friche La Belle de Mai.

Je fais aussi des hors séries sur des endroits hyper cools que je découvre, par exemple là je vais en sortir un sur un marché pas très loin de Toulouse, un petit marché où il y a énormément de producteurs de plein d’horizons différents, il y a par exemple beaucoup de personnes d’Amérique latine… on ne se croirait pas du tout en France , on pourrait se croire en Argentine !

Et à Amsterdam récemment, j’ai eu très envie de lancer une version Européenne de La Halte. Peut-être un nouveau projet à venir…

© Elsa Delalande

Pour suivre les actus de La Halte :

Pauline • Co-fondatrice de Venus Club

Pauline, co-fondatrice du collectif

Venus Club

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon te présente Pauline, co-fondatrice de Venus Club, collectif exclusivement féminin dont l’objectif est d’aider les femmes à trouver leur place dans un milieu majoritairement masculin. On laisse Pauline vous raconter tout ça 👌

Suis leurs actus ici :

Noémie Sulpin · Rédactrice en chef de Tack Journal

Noémie, rédactrice en chef de Tack Journal

Le Rayon te propose de partir à la rencontre des passioné·e·s qui font vivre la musique en Nouvelle-Aquitaine. Entre circuit-court, développement de projets artistiques locaux et promotion des talents de la région, on t’invite à prendre le café avec les pros du microsillon.

Aujourd’hui Le Rayon te présente Noémie, rédactrice en chef de Tack Journal. C’est un mensuel culturel et artistique fait par une bande d’ami.e.s. Un journal bordelais qui se lit mais pas que puisqu’il se regarde aussi. Très visuel, l’équipe fait appel à des illustrateur.rice.s différent.e.s chaque mois pour imager leurs articles et couvertures. Nous les avons rencontrés lors de notre anniversaire à Rock & Chanson, on a voulu en savoir plus. Noémie nous partage son expérience.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Noémie Sulpin, je suis étudiante en conception de projet numérique et narration transmédia à partir de septembre et je suis Rédactrice en chef et présidente de l’Association TACK depuis Janvier 2020. 

Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Tu peux nous en dire un peu plus sur Tack Journal ?

TACK est une jeune association émergente qui publie des journaux culturels et artistiques gratuitement tous les mois. Elle s’est créée suite à un rêve que j’ai réalisé à l’automne 2019 durant lequel je distribuais des journaux place de la Victoire. Encouragée par mon copain, j’ai lancé ce projet avec des ami.e.s. Le tout s’est ensuite plus largement étendu aux camarades de classe et aux passionnés d’arts et de culture. Nous sommes actuellement une trentaine de rédacteur.ice.s, illustrateur.ices et correcteur.ices à travailler sur ce journal. Notre nombre permet de diversifier notre contenu tous les mois en fonction des affinités avec les thématiques proposées. Nos journaux sont actuellement imprimés à 1000 numéros et nous souhaitons continuer de grandir tous les ans. Nous souhaitons également développer notre autofinancement pour commencer à financer nos artistes qui contribuent bénévolement aux pages. 

Où est-ce qu’on peut le trouver ?

Parmi nos objectifs à développer il y a aussi les points de distribution que nous voulons multiplier. Nous souhaitons investir de manière plus stable dans les établissements scolaires avec qui nous avons pu travailler (comme le lycée brémontier notamment), mais aussi les lieux culturels bordelais et partout en France. Pour le moment nous sommes disponibles aux galeries rue Buhan (Ekko galerie et le Lab Room), le cinéma indépendant l’Utopia, quelques petites boutiques qu’on trouve chouette comme le Shake That ( qui font de supers milkshake) et Spécimens rue  du Mirail. On est aussi présent dans les lieux associatifs et culturels de Talence (MJC, médiathèque) et la ville de Pessac est en cours de réflexion, mais devrait nous voir apparaître à la rentrée prochaine. Nous privilégions les distributions de main à main sur les campus de l’Université Bordeaux Montaigne et de l’Université de Bordeaux où les journaux partent très vite. 

Depuis Janvier nous sommes également sur le campus de la Sorbonne à Paris.

Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Comment faites-vous pour financer l’impression, la diffusion, etc… ? C’est important l’indépendance pour vous ?

Nous finançons nos impressions par plusieurs subventions publiques pour le moment. Nos débuts en tant qu’association étudiante ne nous permettez pas de contribuer financièrement dans notre projet. Nous sommes donc soutenu par le Crous de Bordeaux, l’Université Bordeaux Montaigne, la Région Nouvelle Aquitaine, l’Université de Bordeaux et les mairies de Talence et de Pessac. Cette troisième année de production nous permettra de fournir une part d’autofinancement plus conséquente. La gratuité nous tient très fortement à cœur, peut-être même plus encore que l’indépendance à ce jour. Jusqu’à lors nous n’avons jamais eu de retour sur notre contenu et avons été libres de produire nos journaux à notre guise. A terme il sera évidemment intéressant de rouler de nous même pour être totalement libéré des positionnement politique notamment.

Un conseil pour écrire un bon article ?

Je pense que chez nous ce qui prime c’est d’écrire sur ce qu’on aime et ce qu’on sait. Nous ne forçons personne à participer, chacun.e est libre de proposer du contenu ou non selon ses affections en lien avec les thèmes. Il faut bien évidemment faire attention aux informations qui sont véhiculées pour ne propager aucune mauvaise information et rester respectueux dans ses propos

Une chose à savoir lorsqu’on veut commencer son journal ?

C’est une activité qui demande une énergie très importante. Il faut savoir déléguer les tâches pour ne pas se retrouver submergé et ne plus apprécier son projet. J’ai développé ces journaux en équipe et j’ai longtemps été très attachée à son développement. Je travaillais pour mon association en parallèle d’une licence et d’un travail alimentaire. J’ai très vite été rattrapé par la fatigue physique et mentale. Cette année est beaucoup plus agréable parce qu’elle se joue en équipe. Entourez-vous bien et acceptez de partager. 

Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Quelle est ta première de couverture préférée ?

Ma couverture préférée a été réalisée par @shirleyfll (sur instagram) en septembre 2021. J’adore les couleurs et la composition.

Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Comment trouvez-vous les illustrateur.rice.s de vos couvertures ?

Les premiers artistes Tack’ins furent mes ami.e.s. Puis j’ai été au culot démarcher des artistes sur instagram. Et récemment on a la chance d’être contactés par les artistes intéressés. 

Vous avez fait un poster collaboratif à La Route du RIM, comment ça s’est passé ?

Nous avons eu l’honneur d’être convié à l’anniversaire du RIM et nous souhaitions proposer une activité en plus de nos habituels stands de journaux. Nous avons proposé une grande page d’expression sur le thème de juin Ultraviolet et les invités ont peu à peu réussi à se lâcher sur la feuille. On a tout de même eu à trier les participations pour garder les plus lisibles et les moins imbibés des festivités pour créer une composition aux tons violets. C’est la toute première fois qu’on propose cette activité et on trouve que c’était une expérience très chouette. On a pu développer une parole différente, tournée sur le contenu de nos journaux et sur leurs thématiques.

Tack-Journal-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?

C’est assez cliché dans un sens mais je crois que « réalise ton rêve » au sens littéral du terme a été à l’origine du projet le plus stimulant de ma vie. J’ai réellement découvert ce que je souhaitais faire de ma vie de grande personne au sein de cette association. Et dans un format plus large participer à un projet associatif est hyper formateur socialement et professionnellement. N’ayez pas peur de ce que vous aimez, c’est parfois le chemin le plus simple vers un avenir tout doux. 

Pour suivre l’actu de Tack Journal :

Pierre Lafitte · Président de l’association Moï Moï

Pierre, président de l’association Moï Moï

Le Rayon te propose de partir à la rencontre des passioné·e·s qui font vivre la musique en Nouvelle-Aquitaine. Entre circuit-court, développement de projets artistiques locaux et promotion des talents de la région, on t’invite à prendre le café avec les pros du microsillon.

Aujourd’hui Le Rayon te présente Pierre, président de l’association Moï Moï. Basée à Saint-Jean de Luz, tout part d’une bande d’amis avec l’envie de faire leurs propres événements. De là va naitre plusieurs choses comme le festival Baleapop, leur Web radio DIA ou encore, Udada leur prochain événement ces 14-15-16 juillet ! Pierre nous raconte.

Découvrez des photos de leurs événements :

Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine
Moï-Moï-rayon-du-rim-réseau-musiques-actuelles-nouvelle-aquitaine

Si tu veux rencontrer ce super collectif, ils seront les 14, 15 & 16 juillet à Saint-Jean de Luz pour leur nouvel événement Udada !

Suis leurs actus ici :