Thibault Grenier · Black Bass Festival

Thibault Grenier

Black Bass Festival

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Thibault le patient zéro du Black Bass Festival. On parle de la création de ce festival au coeur des marais du Blayais, d’indépendance des festivals ou de comment créer son propre festival ! On laisse Thibault vous raconter tout ça 👌

Les actus du Black Bass Festival :

Baptiste & Erwan · La Quincaillerie

Baptiste & Erwan

Coordinateur et concierge du Tiers-Lieux / Responsable du Café Terrien

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Baptiste qui travaille en tant coordinateur & concierge de la Quincaillerie, ainsi que Erwan, le responsable du Café Terrien. Ces deux compères travaillent au sein de la Quincaillerie situé à Guéret, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Baptiste et Erwan vous raconter tout ça 👌

Salut Baptiste et Erwan, c’est quoi la Quincaillerie ?

La Quincaillerie est un Tiers-Lieux porté par la communauté d’agglomération du Grand Guéret. L’histoire de ce lieu commence en 2014 par la rencontre entre l’agglomération de Guéret et un collectif fédéré sous forme associative.

De part cette rencontre est née un espace de vie et de travail situé au centre de Guéret avec un grand espace en accès libre, un bar associatif, des postes informatiques, un wifi en libre accès…

Le but étant d’avoir un espace où chacun puisse s’y rendre librement et s’y sente comme à la maison.

La Quincaillerie accueille :

  • Des expositions en rotation tous les 2 mois,
  • 30 sièges sociaux d’associations,
  • 1 salle de réunion,
  • 1 salle de concert,
  • 1 FabLab,
  • 1 studio radio ou encore
  • 1 espace de coworking
  • Des bureaux, qui accueillent notamment une école de musique associative (P’Art Si P’Art La), APF France Handicap ainsi que le réseau Tela, réseau de Tiers-Lieux en Creuse.

La Quincaillerie c’est aujourd’hui un espace de partage, d’échange, se positionnant en tant que bien commun fédérateur de vivre ensemble.

C’est quoi le Café Terrien ?

Ce café Terrien est une structure associative à part, qui a été créé pour dynamiser le lieu et renforcer l’aspect social de la Quincaillerie.

L’imposant bar du Café Terrien situé au milieu de la Quincaillerie est venu du souhait d’accueillir aussi un nouveau public Guérétois et d’apporter de nouveaux services pour les usagers : Afterwork, vente de produits locaux en lien avec les producteurs locaux (Jus de Pommes, Bières, Biscuits, Café, etc…), animations culturelles, ateliers…

C’est quoi une journée type à la Quincaillerie ?

Les journées à la Quincaillerie ne se ressemblent jamais, globalement les coworkers.euses arrivent dès le matin pour travailler dans les espaces dédiés et différents flux de gens se mélangent au fil de la journée pour travailler sur les différents espaces à l’étage ou organiser des séminaires et réunions.

Les personnes usagères de la Quincaillerie sont de différentes typologies et viennent pour s’y poser, travailler, consommer au bar ou encore participer aux différents ateliers, animations ou manifestations culturelles.

Le midi, le partage d’un repas par une grande tablé est de mise avec ceux qui le souhaitent, notamment les vendredis par la rotation de différents foodtrucks du territoire. Le but est là aussi de proposer un moment convivial et collectif où tout le monde se croise.
Installée dans un quartier prioritaire, la Quincaillerie compte 130 personnes/structures qui peuvent venir de manière autonome. Ainsi, le lieu peut fonctionner seul avec une véritable notion de commun, est d’en faire un outil qui compte réellement pour le territoire.

Certains soirs différentes personnes peuvent rester à la Quincaillerie pour des afterworks, pour profiter d’un concert ou d’une conférence, ou bien encore de récupérer ses produits bio et locaux les mardis en soirée lors du Drive Fermier de la Quincail’.
Aujourd’hui sur les évènements culturels, nous remarquons que plus nous organisons de concerts, plus les gens se déplacent en venant de différents horizons.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

ERWAN : Personnellement cela fait sens par rapport à la proposition culturelle du lieu, cela complète le multi-facette et local de ce dernier.
C’était une évidence de mettre en avant des productions locales et de + avec le QR code à scanner cela nous permet d’écouter ce qui compose le bac du Rayon.

BAPTISTE :Le vinyle c’est un truc que j’ai pas mal chez moi, l’objet et le visuel m’attirent énormément. Je rêverai d’avoir un lieu mélangeant bar à vin, coworking et disquaire, donc le fait de retrouver un bac à disques à la Quincaillerie me rend d’autant plus heureux.

En globalité, les 3 autres points de vente creusois sont des amis adhérents du Réseau Tela, donc il y’a une cohérence réelle à avoir ce dispositif sur notre territoire.

Un disque qui vous attire ?

BAPTISTE : Ayant un attrait pour la musique Dub et Reggae les premiers disques qui m’ont naturellement attiré sont ceux de DAMAN et GROUNDATION. En réalité, je suis plus éclectique que ça et le vinyle de SLUMB m’a tout autant attiré. L’objet en lui-même m’attire et le vinyle est massivement présent chez moi.

ERWAN : De mon côté j’ai une attirance directe pour les vinyles de LYSISTRATA, IT IT ANITA et SLIFT que je connais. D’un autre aspect le vinyle de CAPSULA m’attire énormément avec une pochette mortelle et c’est un coup de cœur purement visuel.

Un message à faire passer ?

Aujourd’hui avec la Quincaillerie, nous avons un réel impact sur le territoire. Nous savons que dans les Tiers-Lieux, les problématiques d’un territoire ne sont pas les mêmes qu’ailleurs.

Nous sommes souvent sollicités pour faire des retours d’expériences et accompagner des lieux à se structurer. Notre accompagnement et nos conseils s’axent notamment sur des questions culturelles et locales.

Nous avons une réelle chance et force de pouvoir s’appuyer sur des lieux ouverts à toutes et tous, d’autant plus en ayant un véritable rôle de diffusion culturelle.

La Creuse peut apparaitre comme un territoire peu attractif alors qu’il s’agit véritablement, selon moi, d’un territoire d’avenir.

Pour suivre les actualités de la Quincaillerie :

DÉJÀ TOUT EN BAS ?
ON A ENCORE :

Créé avec amour par le RIM

Le Réseau des indépendants de la Musique rassemble les acteurs musiques actuelles en Nouvelle-Aquitaine

Emma Laplanche · La Moustache à l’Alzire

 Emma Laplanche

Animatrice Socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Emma qui travaille pour l’association La Moustache, situé à l’Alzire dans la commune de Jarnages, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Emma vous raconter tout ça 👌

Salut Emma, c’est quoi la Moustache ?

Je m’appelle Emma Laplanche, je suis animatrice socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache.

L’association est née en 2017 juste après l’ouverture de l’auberge culturelle de L’Alzire en 2016.

La SAS de l’Alzire et l’association sont conventionnées. Cette dernière répond à un projet associatif aux multiples couleurs !

En effet, les bénévoles de l’association proposent plusieurs projets déclinés autour de différents axes : Le spectacle vivant, l’Enfance et la Famille, l’Education Populaire, le « 3ème Lieu », la Résilience et notre événement phare annuel regroupant tous ces axes en un : Le Festival de La Moustache !

L’Alzire c’est donc à la fois un bar, un hôtel et un restaurant, conventionnée avec l’association la Moustache qui s’occupe de toute la partie animation socioculturelle du lieu. 

C’est quoi vos actions ?

C’est dans un contexte rural, dans la commune de Jarnages dans la Creuse, avec ces 700 habitants que La Moustache et son équipe de bénévoles « les Moustachu·e·s », organisent différentes actions en lien avec le territoire et des valeurs fortes d’accessibilités à la culture pour tous·tes.

Par exemple, un des derniers projets a été l’organisation d’un Carnaval de Jarnages, mettant ainsi en collaboration l’école, le centre aéré, les différents commerces, associations et habitant·es du territoire pour créer une synergie locale.

Par le biais de ces différentes actions, nous retrouvons différents axes avec :

  • Le spectacle vivant via l’organisation d’une vingtaine de concerts par an proposés à prix libre pour une ouverture et une accessibilité pour tous·tes où différents styles se mélangent donc, comme la pop, l’électro, le blues, le rock, le hip-hop ou encore les musiques du monde. Nous retrouvons aussi du théâtre, du conte, des ciné-concerts, du cirque…
  • L’enfance et la famille avec des temps familiaux comme des journées à thème que l’on appelle Les Cafés des Enfants et des propositions artistiques diverses permettant d’attiser la curiosité artistique de chacun·e et d’avoir un panel d’activités large permettant aux parents et aux enfants de vivre des moments de partage commun !
  • L’éducation populaire avec comme objectif la mise en avant de la parole de chacun à travers un projet associatif collectif constitué en collégiale. L’axe « 3ème Lieu » fait également partie de nos actions par l’ouverture à chacun·e de l’espace de travail partagé ! De plus, les Moustachu·e·s axent leurs projets avec une réflexion de résilience poussée autour d’une consommation alternative plus écoresponsable.

Le projet de l’auberge culturelle de l’Alzire n’a pas lieu d’être sans l’association La Moustache. C’est par travail de co-construction entre les bénévoles de La Moustache, l’Alzire, avec Anaël et Seb, étant les gérants de l’auberge et à l’initiative du projet, et moi-même en tant que salariée de l’association que nous proposons un véritable lieu de vie pour le village.

C’est quoi votre festival ?

Le festival La Moustache est le temps fort de l’association. Organisé sur 3 jours, nous retrouverons les 3, 4 et 5 août 2023 une programmation différente chaque jour avec :

  • le Jeudi l’organisation d’un karaoké live géant,
  • le Vendredi des concerts tournés vers la pop française et l’electro,
  • le Samedi avec des animations culturelles diverses la journée et des concerts sur les musiques du monde le soir.

Cette année, Agathe, notre super stagiaire chargée de la coordo du festival va également créer un Escape Game de A à Z épaulée par une équipe de bénévoles hyper motivés !

C’est notamment par un volet écologique, que le festival propose via sa restauration de tendre un maximum vers de la nourriture et des bières locales, de créer sa décoration avec une artiste pratiquant la récup’ d’objets et en les détournant, et en faisant le choix de rester un festival à taille humaine.

Le festival a lieu dans le Jardin de l’Alzire dont les bénévoles investissent pleinement les lieux par la création d’une scène, de toilettes sèches ou encore de différents stands, permettant ainsi d’avoir un festival crée par une force associative et collective.

Le but est de partager un moment de convivialité entre enfants et adultes avec une programmation culturelle variée. Le festival porte donc toutes les valeurs mises en avant par l’association.

Une journée type à la Moustache ?

Une journée type à la Moustache c’est chaque jour des actions et des missions différentes, mais je commence tous mes matins par un café à l’auberge ☕

Mes journées peuvent être assez variées, allant de l’administratif, de l’accueil de groupe, de l’organisation des temps de réflexion avec les bénévoles, en passant par la logistique, la comptabilité, ou l’achat de matériel.

En soit, je ne suis jamais seule, car le collectif des Moustachu·e·s est hyper puissant et hyper porteur ! Ce vivier précieux de 15 bénévoles permet de faire vivre l’association à travers leurs idées, leurs envies et leur projets.

J’ai l’impression d’apprendre chaque jour de ces humains et humaines porteurs et porteuses de valeurs humanistes et philanthropes. Ce collectif donne de lui même sans conditions pour des projets qui leurs semblent justes et en cohérence avec les valeurs d’éducation populaire, d’accès à la culture pour tous·tes. Je m’sens chanceuse !

Chaque bénévole apporte aux autres et aux projets. L’association c’est surtout eux et les projets qu’ils portent. Je pense qu’on peut leur dire bravo et merci ! Car l’engagement est une ressource rare qu’il convient de saluer.

Mon rôle à moi c’est donc de les accompagner, de coordonner leurs projets et de veiller à ce que chacun·e trouve son compte et sa place dans ce collectif à moustache !

Dans notre fonctionnement général nous sommes sur un modèle d’éducation populaire de A à Z avec une fonction collégiale de 1 personne = 1 voix. Le but est d’avoir un modèle hyper partagé sans hiérarchie.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

Nous avons tous·tes une grande sensibilité autour du spectacle vivant, étant un des axes principaux de notre projet associatif.

Nous sommes donc tous·tes passionné·es de musique et d’événements culturels. Ce que l’on aime le plus c’est le fait de pouvoir partager des émotions fortes en commun avec des inconnu·es lors d’un concert, permettant de créer une réelle énergie collective.

Le Bac du RAYON rentre parfaitement dans notre attachement au secteur musical d’autant plus qu’il possède une dimension de mise en avant du territoire par les nombreux artistes et acteurs locaux qui œuvrent collectivement pour promouvoir la musique.

L’ensemble de l’équipe de la Moustache a donc répondu à l’appel avec enthousiasme pour accueillir un Bac du Rayon !

Un disque qui t’attire ?

Oui, le disque de Bafang !

Avec une esthétique Afro Rock qui déchire, ils viennent sur notre festival de La Moustache cet été donc forcément c’est un disque qui m’attire beaucoup.

MOUSTACH’ GRACIAS

L’origine du nom de la structure de l’Alzire vient d’une d’histoire d’un héros des contes et légendes urbaines de Jarnages.

Parait-il qu’autrefois, l’Alzire, héros de Jarnages, aurait mené une lutte acharnée contre l’invasion des taupes au sein du village.

Ce dernier avait, de ce que l’on conte, une drôle de moustache…

Pour suivre les actualités de la Moustache :

Venaïg Péchard • Le Mini Pourquoi Pas

Venaïg Péchard

Le Mini Pourquoi Pas

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Venaïg la co-gérante du Mini Pourquoi Pas. Après le premier projet du Pourquoi Pas Café Culturel place à un nouveau lieu ! On laisse Venaïg vous raconter tout ça 👌

Les actus du Mini Pourquoi Pas :

Vanessa Daems • La Fabrique POLA

 Vanessa Daems

Coordinatrice artistique et culturelle et responsable de communication de la Fabrique POLA

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Vanessa qui travaille à la Fabrique POLA qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Vanessa vous raconter tout ça 👌

Salut Vanessa, c’est quoi la Fabrique POLA ?

Je travaille à la Fabrique depuis 11 ans, d’abord en tant que responsable de communication puis aujourd’hui en tant que coordinatrice artistique et culturelle.

La Fabrique Pola, c’est une association créée il y a 20 ans, par des artistes pour des artistes, axée sur les arts visuels. Ces artistes sont pour la plupart issues de l’École des Beaux-Arts ou de l’école d’architecture de Bordeaux.

L’idée était de créer un lieu mutualisé en centre-ville pour y joindre les univers respectifs de chacun vers un univers plus collectif et ainsi se faire entendre par les pouvoirs publics sur la nécessité à avoir des espaces ateliers.

La Fabrique Pola n’a cessé de grandir tant que dans son nombre d’artistes porteurs de projet que dans son emménagement, avec 6 déménagements pour arriver jusqu’à son hangar d’aujourd’hui.

La Fabrique Pola a été pensée pour être à la fois un lieu de production, de diffusion et de création. Malheureusement, sur chaque lieu occupé, la diffusion manquait à l’appel pour pouvoir accueillir du public.

C’est aujourd’hui dans ce grand hangar de 4 000 m², étant un ancien hangar de peinture naval, que le projet architectural a été portée et pensé en collectivité avec l’ensemble des « habitants » de la fabrique pour répondre au projet initial.

Photo de Vanessa : ©Alban Watelet

On y retrouve qui dans la Fabrique POLA ?

À la Fabrique, on y retrouve les « Habitants » et des « Artistes résidents ».

Les habitants sont plus d’une centaine, mélangeant : performeur, éditeur, sérigraphe, graveur, céramiste, architecte, urbaniste ou encore juriste, ils investissent tous durablement la Fabrique Pola avec une gouvernance collective, où toutes les décisions sont prises collectivement autour de groupes de travail.

Nous y retrouvons aussi les artistes résidents, qui sont là sur des occupations temporaires.
C’est par une forte demande sur le territoire pour des ateliers d’artistes que la Fabrique s’est alignée sur une proposition de résidence de 3 ans, permettant d’ouvrir le lieu aux acteurs d’arts visuels.

Le but, aujourd’hui, est donc de rassembler toute la chaîne de fabrication et de production nécessaire et vitale à un projet d’artiste plasticien.

La Fabrique Pola va s’agrandir d’ici fin 2024, récupérant 3 000 m carrés, permettant ainsi d’accueillir en plus, 3 nouvelles structures culturelles ainsi que 16 artistes en résidence.
Ce nouvel espace accueillera aussi une halle destinée à l’événementiel, permettant de faire grandir aussi les espaces de diffusion.

La Fabrique POLA c’est aussi une Supérette !

Oui ! Il s’agit d’un espace de diffusion de la Fabrique.
On voulait dès l’accueil et l’entrée en matière des lieux, un espace d’accueil qui puisse être la carte de visite collective des productions des habitants, d’artistes ou de structures invitées comme le RIM.

La Supérette artistique, c’est l’idée que ce lieu soit comme une épicerie solidaire en soutient direct à la filière des arts visuels. Ce jeune projet permet de créer la rencontre avec cette épicerie, ouverte pendant les événements et les expositions de la fabrique ainsi qu’en pop-up de manière plus vaste lors de vernissage ou de festival.

Personnellement ce qui me manquait dans mon métier, c’était le contact direct avec les gens, le contact humain. Les gens qui rentrent à Pola et à la Supérette sont majoritaires des promeneurs contrairement aux joggeurs qui ne s’arrêtent pas. Les promeneurs qui flânent s’intéressent au lieu, il s’agit beaucoup de touristes donc il faut savoir s’adapter dans différentes langues.
La journée est faite pour accueillir les gens et les inviter à découvrir le lieu ainsi que les œuvres des artistes. Les tarifications sont surtout du prix doux en règle général avec différentes œuvres s’adaptant aussi à tous les portefeuilles.

Photos : ©Benoit Cary

Pourquoi des disques du Rayon à la Supérette ?

La musique est présente dans nos esprits, dans nos têtes ainsi que dans nos événements qu’on organise, mais elle n’est pas présente au quotidien dans les lieux.

Elle reste nécessaire et complémentaire avec tout ce qu’on pratique ici.

Nous avons beaucoup de structures en lien avec les arts imprimés et vos disques proposent sur chaque couverture des artistes différents.

Cela nous parait complètement complémentaire et en accord avec notre ligne éditoriale.

Voilà pourquoi votre bac du Rayon est bienvenue dans nos rayons de Supérette !

Pour suivre les actualités de la Fabrique POLA :

Bruno & Florian • Baionan Bar Fest

Florian Bouffaut et Bruno Azcarate

Baionan Bar Fest #12

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Bruno chargé de programmation à la Locomotive et Florian gérant du Kalostrape, qui vont nous parler du Baionan Bar Fest qui fait son grand retour ! On laisse Florian et Bruno vous raconter tout ça 👌

Les actus de la Locomotive :

Les actus du Kalostrape :

Coline Lyphout • Facilitatrice au Café Lib’

Coline Lyphout facilitatrice du Café Lib’

Un tiers-lieu à Bourrou

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Coline, facilitatrice du Café Lib’ qui vient d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Coline vous raconter tout ça 👌

Salut Coline, c’est quoi le Café Lib’ ?

Le Café Lib’ c’est un café associatif existant depuis 2012 dans la commune de Bourrou avec ses 135 habitants.

Monté dans l’ancienne école du village et accueillant de plus en plus de monde, ce café à permis de monter une libraire associative, d’accueillir des spectacles ainsi que d’ouvrir un bar.

La mairie a donc investi financièrement le lieu en 2019, permettant de doubler sa superficie et ainsi de le transformer pour le mettre aux normes en tant que tiers lieu.

Aujourd’hui le Café Lib’ c’est :

– Une libraire

– Un lieu d’exposition

– Une salle de spectacle

– Une résidence artistique

– Un espace de coworking avec des bureaux

– Un accueil d’école de musique (Institut des Musiques Rock de Périgueux 3j/semaine)

Il faut aussi savoir que le Café Lib’ c’est une association où je suis la seule salariée, mais c’est d’abord une équipe de bénévoles mobilisés et portant la plupart des projets.
Parmi toutes les activités qui s’entremêlent à hauteur de 3 à 4 par mois nous retrouvons des concerts, des soirées jeux, des après-midi lecture ou encore des rencontres avec des artistes.

Tu peux nous faire une visite imaginaire ?

Quand on arrive à Bourrou, il faut imaginer que c’est un tout petit village avec quelques maisons.

Dehors, il y a une grande halle où l’on fait des spectacles extérieurs, en étant en contrebas du Café Lib’. En montant les marches pour accéder à une terrasse, nous rentrons dans le Café Lib’ avec un hall d’accueil.
À gauche de ce hall, nous retrouvons le bar du café qui donne sur une grande salle.

Dans cette grande salle, nous avons sur le mur du fond la libraire (étant plus une bouquinerie) avec une partie réservée directement à la vente de livres neufs.
Nous retrouvons aussi sur certains murs des expositions d’artistes.

Toujours dans le hall d’accueil, nous retrouverons directement en face de la porte d’entrée, un espace de coworking appelé « La bulle » composée de 5 bureaux.


Et ensuite, à droite du hall d’accueil se trouve une pièce qui accueille l’école de musique. 

Pourquoi vouloir accueillir un Bac du Rayon ?

Au départ, le Café Lib’ n’avait pas vocation à faire des spectacles ou des concerts, puis au fil du temps et des demandes des habitants, le Café Lib’ a commencé à programmer des groupes locaux. De ce fait, en ramenant plus de monde et avec des aides financières, plus conséquentes, tout un questionnement s’est posé sur le financement et la rémunération des artistes locaux.

Il faut savoir que Bourrou reste un village dynamique sur différents pôles, nous pouvons retrouver une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), un groupement d’achat ou encore diverses associations portant des valeurs humaines et de circuits courts.
L’idée d’accueillir le Rayon permettait de faire un lien direct avec Le RIM.

Cela nous permettait aussi de mettre en avant des labels et des artistes locaux de Nouvelle-Aquitaine, tout en proposant aux adhérents et visiteurs du Café Libre la vente de CD et de vinyles de qualité.

Cette démarche humaine, de circuit court valorisant ce vivier local fait entièrement partie de nos valeurs.

Comment es-tu rentrée dans ce projet ?

J’ai habité pendant longtemps au Chili et j’ai travaillé directement dans un jardin culturel, avec un projet assez similaire au Café Lib’. À cette époque, le concept même de tiers lieux n’existait pas. La partie coordination de projet, accueil, relations humaines, médiation, compréhension des mécaniques de collectif ou de groupe m’a toujours beaucoup attiré.

En revenant en France, je suis tombée sur le métier de facilitatrice, métier que je ne connaissais pas. Je me suis donc formée. Je travaillais alors déjà dans un espace de travail partagé à Périgueux.

J’ai donc par la suite trouvé au Café Lib’, une dimension culturelle et une animation rurale qui me plaisaient. 

Un disque du Rayon qui t’attire ?

Oui, le disque SIDI WACHO !

Déjà, l’illustration est particulièrement réussie avec de la gravure. Je fais moi-même de la gravure et c’est ce qui m’a attiré directement.
Les personnes représentées sur la cover portent des foulards, écho un peu zapatiste.

Ayant vécu de nombreuses années en Amérique Latine, ce disque m’attire naturellement.

Pour suivre les actualités du Café Lib’ :

Agathe Gallo • La Halte, tournée des friches artistiques

Agathe, fondatrice du podcast La Halte

Tournée des friches artistiques de France

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon te présente Agathe, fondatrice du podcast La Halte, qui fait pendant un an, la tournée des friches artistiques de France.

On laisse Agathe vous raconter tout ça 👌

La Halte est un projet de podcast dont le thème porte sur les friches culturelles de France. Telle une carte interactive et sonore, rangée par régions, puis par villes, les initiatives des friches culturelles y sont mises en avant à travers une quarantaine d’épisodes. Chaque épisode a pour objectif de s’intéresser de près à l’écosystème de ces lieux incroyables.

De septembre 2022 à juillet 2023, La Halte se déplace donc un peu partout en France, dans chacune des 13 régions suivantes : la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne Franche Comté, le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire, le Grand-Est, l’Île-de-France, les Hauts-de-France, la Normandie, la Bretagne et la Corse.

Pour se faire, Agathe s’est dotée, d’un camion aménagé en studio de radio pouvant accueillir jusqu’à 4 invités.

Salut Agathe, peux-tu nous raconter comment t’es venue cette idée ?

De mon mémoire de Master qui portait sur les friches culturelles, notamment sur le Confort Moderne (Poitiers) car j’étais en alternance là-bas. Ce mémoire m’a tellement inspirée que j’ai rédigé une centaine de pages au lieu de cinquante prévues à la base.

À la suite, mon tuteur de mémoire m’a proposé de faire une thèse, chose à laquelle je n’avais jamais pensé. Ça ne s’est finalement pas fait car le Confort m’a embauchée après… et ça s’éloignait un peu de ce que je voulais faire à ce moment-là. Je me suis dit que je trouverai un moyen de m’intéresser aux friches d’une autre façon.

Pendant le covid, j’ai trouvé dommage de voir tout ces lieux fermés, tous les artistes bosser de chez eux, sans qu’il n’y ait quelque chose qui se passe autour de ça. C’est à ce moment-là que j’ai eu envie d’aller voir les lieux, mais comme on était restreints au niveau des kilomètres, j’ai mis cette idée de côté, je l’ai mûrie… et puis j’ai eu envie d’allier mon intérêt pour les friches avec ma passion pour la radio, et de visiter ces lieux en faisant des podcasts.

L’idée du van est arrivée ensuite. Au départ, je pensais prendre ma voiture, et j’ai commencé à imaginer me rendre à Lille… ça fait loin pour y aller en voiture et il faut se loger.
C’est là que je me suis dit…

« « Allez je pousse le truc jusqu’au bout ! C’est méga la mode de la vanlife, pourquoi je ne prends pas un van, j’en fais un camion studio et je vais visiter les lieux avec… Et, par la même occasion, je quitte tout : ma maison, mon emploi… et je fais ça full pendant une année !»

© Romain Vix

Quelles ont été les différentes étapes de ta préparation en amont ?

Il y en a eu beaucoup. Quasiment un an et demi de préparation avant de partir, ce qui est énorme.

Il y a eu toute la partie van : l’achat, la réhabilitation (surtout qu’il était bien pourri). On a fait le plus gros des travaux en 12 jours, en s’y mettant de 8h à 20h tous les jours pendant les vacances, pour faire les meubles sur-mesure, la plomberie, l’isolation etc. On a fait ça avec mon beau-frère Ivan qui retape des maisons, à Terra Flor, un écolieu à côté de Cazère.

Ensuite, le boulot est devenu vraiment collectif, une cinquantaine de potes m’ont aidée : entre ceux qui ont collé deux planches et ceux qui ont fait toute la peinture… Tout le monde venait filer un coup de main ! Cette partie là des finitions a duré 4 mois (finitions de peintures, portes de placards…), on le faisait sur notre temps libre, en parallèle du boulot.

Puis, il y a eu toute la partie podcasts : ce à quoi je voulais qu’ils ressemblent, toute la recherche des lieux… Je suis partie d’une carte de France, j’ai pris les lieux que j’avais étudié durant mon mémoire et je suis allée chercher, sur internet ou en me rapprochant des partenaires qui pouvaient m’aider (par exemple Nicolas du RIM) et avec ma sensibilité.

Je voulais vraiment coller avec le terme de « friche artistique » c’est à dire une ancienne friche industrielle reprise pour en faire un lieu culturel.

Il y a aussi eu la grosse partie structuration et recherche de financements : répondre à des appels à projets liés aux podcasts, demander des subventions à la Région, avec la Ville de Poitiers…

Créer l’association aussi, bien sûr, qui a été la première étape ! Je suis partie de Quartier Libre, l’émission que j’avais déjà monté sur Radio Pulsar, qui me permet de créer des podcasts, La halte par exemple, mais il y en a d’autres.

Ça fait vraiment beaucoup de travail en amont, des mois bien intenses tout en bossant à côté. Mais j’ai eu vraiment de la chance d’être bien entourée.

C’est cool parce que j’ai appris plein de trucs, avant je ne savais pas tenir une perceuse maintenant je sais même utiliser une scie sauteuse (rire).

Peux-tu nous faire une visite imaginaire de ton camion-studio ?

T’ouvres la porte latérale où il y a écrit « La Halte, la tournée des friches artistiques en France ».

Tu vois la douche juste en face (qu’on a bien galéré à faire, mais elle est belle alors ça valait le coup). Sur le côté il y a un joli poster de la France (cadeau de ma maman) où je pointe tous les endroits où on est allés. Ça c’est la partie de droite, du côté de l’avant du camion.

Ensuite tu te tournes vers la gauche et il y a tout le reste de la mini maison : une petite table bureau qu’on peut rallonger pour avoir un plan de travail ou un bureau plus grand (petit invention très maline).

Juste en face, t’as la petite cuisine avec deux feux et un petit lavabo. Juste en dessous, tous nos petits rangements pour y mettre la vaisselle en plastique (puisque tout doit être en plastique).

Pour le reste, tout au fond, c’est l’espace salon, qui est aussi le studio radio où je fais les interviews quand j’y mets tout le matériel mobile.

Et une fois qu’il est l’heure de dormir tu rapproches toutes les banquettes pour faire le lit (faut vraiment pas être immense mais au pire tu dors en diagonale). Les toilettes sont des toilettes sèches en forme de banc, rangées dans la douche quand on conduit.

« En fait dans le mini espace du camion, il y a tout en même temps : la salle de bain, le salon, la chambre, la cuisine… comme un appartement parisien (rire) ».

© Elsa Delalande

Un souvenir de tes premières aventures à nous partager ?

Le montage du premier épisode… celui du Confort Moderne (là où je travaillais).

Ecouter ce podcast ici

Autant te dire que j’avais 7h de son… Je me suis demandé comment j’allais faire pour faire un épisode d’1h avec tout ça… mais j’ai fini par y arriver ! Et c’était hyper agréable car, même en y ayant bossé 5 ans, j’ai continué à apprendre des trucs en écoutant les enregistrements. À ce moment-là j’étais dans mon camion à La Rochelle à La Sirène.

« C’est là que je me suis dit « c’est vraiment ce que j’ai envie de faire ». Ça m’a donné plein d’idées pour la suite, des nouvelles questions, des idées pour mieux gérer le temps, mieux gérer l’enregistrement pour avoir moins de rush… »

© Elsa Delalande

Au contraire, un moment plus compliqué survenu sur ta route ?

Je voulais absolument passer à La Petite maison Rouge à Feltin, c’était quand même à 5h de route. En arrivant, il n’y avait personne pour nous accueillir. On a dormi sur un parking un peu glauque, sans eau, ni électricité.

Normalement, le deal de notre venue, c’est que l’on puisse se recharger eau et électricité sur le lieu qui nous accueille, c’est la seule chose que l’on demande car le podcast est 100 % bénévole et, bien sûr, on ne fait pas payer les podcasts.

On s’est dit que ce n’était pas grave, que l’on pourrait se recharger le lendemain. Sauf que le lendemain, ce n’était pas possible non plus, personne n’était au courant de notre venue, et les prochains bénévoles n’arrivaient pas avant deux jours… Comme on ne pouvait pas rester deux jours dans ces conditions, on a dû repartir… On a fait 10h de route pour rien.

C’était un peu le coup dur car se déplacer génère des coûts… surtout quand on est bénévoles. Et puis, on était déçus de ne pas découvrir le lieu. Ça a sûrement été une mauvaise communication entre eux. J’y retournerai, plus tard… C’est les aléas de l’aventure !

Comment est-tu financée pour ce projet ?

Les financements, sont surtout venus de la Ville de Poitiers, qui m’a aidée à investir dans la partie studio de radio et la partie mobile. Ensuite il y a eu une subvention du Confort Moderne pour m’aider sur toute la partie logistique.

J’ai aussi lancé un financement participatif, j’ai réussi à lever 3000€ sur les 5000€ que j’espérais, mais j’étais déjà très contente.

Je suis toujours à la recherche de financements, je continue à faire des demandes au niveau de la région, du département… Ce qui est compliqué avec le projet c’est qu’il est national et qu’il ne rentre pas forcément dans les cases de la Ville et de la Région.

Il est aussi possible d’adhérer au projet pour le soutenir > lien pour soutenir le projet ici.

Je suis complètement bénévole, c’est pourquoi toutes les adhésions sont bonnes à prendre !

Un bon conseil que tu donnerais à quelqu’un qui voudrait se lancer dans une tournée de podcasts ?

Sur la partie podcasts, ce serait d’investir dans du bon matériel : sans ça la qualité de ton podcast ne sera pas la même : un bon micro, un bon zoom, ça c’est mon premier conseil !

Pour la partie van, c’est d’être bien entouré pour réhabiliter son camion, parce que c’est long, fastidieux, on se prend bien la tête pour ne pas avoir d’infiltration d’eau, etc. Et prendre bien le temps de le faire ! C’est mes petits conseils.

Peux-tu nous teaser un peu tes prochains podcasts ?

Je fais des hors séries, je ne m’arrête pas seulement aux podcasts sur des visites de friches, j’interviewe aussi des acteurs incontournables qui ont bercé leur début  : par exemple, un entretien de 2h30 avec Fazette Bordage qui est pour moi la légende des friches artistiques (fondatrice du Confort Moderne et de Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen), ou une interview du fondateur de la friche La Belle de Mai.

Je fais aussi des hors séries sur des endroits hyper cools que je découvre, par exemple là je vais en sortir un sur un marché pas très loin de Toulouse, un petit marché où il y a énormément de producteurs de plein d’horizons différents, il y a par exemple beaucoup de personnes d’Amérique latine… on ne se croirait pas du tout en France , on pourrait se croire en Argentine !

Et à Amsterdam récemment, j’ai eu très envie de lancer une version Européenne de La Halte. Peut-être un nouveau projet à venir…

© Elsa Delalande

Pour suivre les actus de La Halte :

Pauline • Co-fondatrice de Venus Club

Pauline, co-fondatrice du collectif

Venus Club

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon te présente Pauline, co-fondatrice de Venus Club, collectif exclusivement féminin dont l’objectif est d’aider les femmes à trouver leur place dans un milieu majoritairement masculin. On laisse Pauline vous raconter tout ça 👌

Suis leurs actus ici :