Baptiste & Erwan · La Quincaillerie

Baptiste & Erwan

Coordinateur et concierge du Tiers-Lieux / Responsable du Café Terrien

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Baptiste qui travaille en tant coordinateur & concierge de la Quincaillerie, ainsi que Erwan, le responsable du Café Terrien. Ces deux compères travaillent au sein de la Quincaillerie situé à Guéret, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Baptiste et Erwan vous raconter tout ça 👌

Salut Baptiste et Erwan, c’est quoi la Quincaillerie ?

La Quincaillerie est un Tiers-Lieux porté par la communauté d’agglomération du Grand Guéret. L’histoire de ce lieu commence en 2014 par la rencontre entre l’agglomération de Guéret et un collectif fédéré sous forme associative.

De part cette rencontre est née un espace de vie et de travail situé au centre de Guéret avec un grand espace en accès libre, un bar associatif, des postes informatiques, un wifi en libre accès…

Le but étant d’avoir un espace où chacun puisse s’y rendre librement et s’y sente comme à la maison.

La Quincaillerie accueille :

  • Des expositions en rotation tous les 2 mois,
  • 30 sièges sociaux d’associations,
  • 1 salle de réunion,
  • 1 salle de concert,
  • 1 FabLab,
  • 1 studio radio ou encore
  • 1 espace de coworking
  • Des bureaux, qui accueillent notamment une école de musique associative (P’Art Si P’Art La), APF France Handicap ainsi que le réseau Tela, réseau de Tiers-Lieux en Creuse.

La Quincaillerie c’est aujourd’hui un espace de partage, d’échange, se positionnant en tant que bien commun fédérateur de vivre ensemble.

C’est quoi le Café Terrien ?

Ce café Terrien est une structure associative à part, qui a été créé pour dynamiser le lieu et renforcer l’aspect social de la Quincaillerie.

L’imposant bar du Café Terrien situé au milieu de la Quincaillerie est venu du souhait d’accueillir aussi un nouveau public Guérétois et d’apporter de nouveaux services pour les usagers : Afterwork, vente de produits locaux en lien avec les producteurs locaux (Jus de Pommes, Bières, Biscuits, Café, etc…), animations culturelles, ateliers…

C’est quoi une journée type à la Quincaillerie ?

Les journées à la Quincaillerie ne se ressemblent jamais, globalement les coworkers.euses arrivent dès le matin pour travailler dans les espaces dédiés et différents flux de gens se mélangent au fil de la journée pour travailler sur les différents espaces à l’étage ou organiser des séminaires et réunions.

Les personnes usagères de la Quincaillerie sont de différentes typologies et viennent pour s’y poser, travailler, consommer au bar ou encore participer aux différents ateliers, animations ou manifestations culturelles.

Le midi, le partage d’un repas par une grande tablé est de mise avec ceux qui le souhaitent, notamment les vendredis par la rotation de différents foodtrucks du territoire. Le but est là aussi de proposer un moment convivial et collectif où tout le monde se croise.
Installée dans un quartier prioritaire, la Quincaillerie compte 130 personnes/structures qui peuvent venir de manière autonome. Ainsi, le lieu peut fonctionner seul avec une véritable notion de commun, est d’en faire un outil qui compte réellement pour le territoire.

Certains soirs différentes personnes peuvent rester à la Quincaillerie pour des afterworks, pour profiter d’un concert ou d’une conférence, ou bien encore de récupérer ses produits bio et locaux les mardis en soirée lors du Drive Fermier de la Quincail’.
Aujourd’hui sur les évènements culturels, nous remarquons que plus nous organisons de concerts, plus les gens se déplacent en venant de différents horizons.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

ERWAN : Personnellement cela fait sens par rapport à la proposition culturelle du lieu, cela complète le multi-facette et local de ce dernier.
C’était une évidence de mettre en avant des productions locales et de + avec le QR code à scanner cela nous permet d’écouter ce qui compose le bac du Rayon.

BAPTISTE :Le vinyle c’est un truc que j’ai pas mal chez moi, l’objet et le visuel m’attirent énormément. Je rêverai d’avoir un lieu mélangeant bar à vin, coworking et disquaire, donc le fait de retrouver un bac à disques à la Quincaillerie me rend d’autant plus heureux.

En globalité, les 3 autres points de vente creusois sont des amis adhérents du Réseau Tela, donc il y’a une cohérence réelle à avoir ce dispositif sur notre territoire.

Un disque qui vous attire ?

BAPTISTE : Ayant un attrait pour la musique Dub et Reggae les premiers disques qui m’ont naturellement attiré sont ceux de DAMAN et GROUNDATION. En réalité, je suis plus éclectique que ça et le vinyle de SLUMB m’a tout autant attiré. L’objet en lui-même m’attire et le vinyle est massivement présent chez moi.

ERWAN : De mon côté j’ai une attirance directe pour les vinyles de LYSISTRATA, IT IT ANITA et SLIFT que je connais. D’un autre aspect le vinyle de CAPSULA m’attire énormément avec une pochette mortelle et c’est un coup de cœur purement visuel.

Un message à faire passer ?

Aujourd’hui avec la Quincaillerie, nous avons un réel impact sur le territoire. Nous savons que dans les Tiers-Lieux, les problématiques d’un territoire ne sont pas les mêmes qu’ailleurs.

Nous sommes souvent sollicités pour faire des retours d’expériences et accompagner des lieux à se structurer. Notre accompagnement et nos conseils s’axent notamment sur des questions culturelles et locales.

Nous avons une réelle chance et force de pouvoir s’appuyer sur des lieux ouverts à toutes et tous, d’autant plus en ayant un véritable rôle de diffusion culturelle.

La Creuse peut apparaitre comme un territoire peu attractif alors qu’il s’agit véritablement, selon moi, d’un territoire d’avenir.

Pour suivre les actualités de la Quincaillerie :

DÉJÀ TOUT EN BAS ?
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Emma Laplanche · La Moustache à l’Alzire

 Emma Laplanche

Animatrice Socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Emma qui travaille pour l’association La Moustache, situé à l’Alzire dans la commune de Jarnages, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Emma vous raconter tout ça 👌

Salut Emma, c’est quoi la Moustache ?

Je m’appelle Emma Laplanche, je suis animatrice socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache.

L’association est née en 2017 juste après l’ouverture de l’auberge culturelle de L’Alzire en 2016.

La SAS de l’Alzire et l’association sont conventionnées. Cette dernière répond à un projet associatif aux multiples couleurs !

En effet, les bénévoles de l’association proposent plusieurs projets déclinés autour de différents axes : Le spectacle vivant, l’Enfance et la Famille, l’Education Populaire, le « 3ème Lieu », la Résilience et notre événement phare annuel regroupant tous ces axes en un : Le Festival de La Moustache !

L’Alzire c’est donc à la fois un bar, un hôtel et un restaurant, conventionnée avec l’association la Moustache qui s’occupe de toute la partie animation socioculturelle du lieu. 

C’est quoi vos actions ?

C’est dans un contexte rural, dans la commune de Jarnages dans la Creuse, avec ces 700 habitants que La Moustache et son équipe de bénévoles « les Moustachu·e·s », organisent différentes actions en lien avec le territoire et des valeurs fortes d’accessibilités à la culture pour tous·tes.

Par exemple, un des derniers projets a été l’organisation d’un Carnaval de Jarnages, mettant ainsi en collaboration l’école, le centre aéré, les différents commerces, associations et habitant·es du territoire pour créer une synergie locale.

Par le biais de ces différentes actions, nous retrouvons différents axes avec :

  • Le spectacle vivant via l’organisation d’une vingtaine de concerts par an proposés à prix libre pour une ouverture et une accessibilité pour tous·tes où différents styles se mélangent donc, comme la pop, l’électro, le blues, le rock, le hip-hop ou encore les musiques du monde. Nous retrouvons aussi du théâtre, du conte, des ciné-concerts, du cirque…
  • L’enfance et la famille avec des temps familiaux comme des journées à thème que l’on appelle Les Cafés des Enfants et des propositions artistiques diverses permettant d’attiser la curiosité artistique de chacun·e et d’avoir un panel d’activités large permettant aux parents et aux enfants de vivre des moments de partage commun !
  • L’éducation populaire avec comme objectif la mise en avant de la parole de chacun à travers un projet associatif collectif constitué en collégiale. L’axe « 3ème Lieu » fait également partie de nos actions par l’ouverture à chacun·e de l’espace de travail partagé ! De plus, les Moustachu·e·s axent leurs projets avec une réflexion de résilience poussée autour d’une consommation alternative plus écoresponsable.

Le projet de l’auberge culturelle de l’Alzire n’a pas lieu d’être sans l’association La Moustache. C’est par travail de co-construction entre les bénévoles de La Moustache, l’Alzire, avec Anaël et Seb, étant les gérants de l’auberge et à l’initiative du projet, et moi-même en tant que salariée de l’association que nous proposons un véritable lieu de vie pour le village.

C’est quoi votre festival ?

Le festival La Moustache est le temps fort de l’association. Organisé sur 3 jours, nous retrouverons les 3, 4 et 5 août 2023 une programmation différente chaque jour avec :

  • le Jeudi l’organisation d’un karaoké live géant,
  • le Vendredi des concerts tournés vers la pop française et l’electro,
  • le Samedi avec des animations culturelles diverses la journée et des concerts sur les musiques du monde le soir.

Cette année, Agathe, notre super stagiaire chargée de la coordo du festival va également créer un Escape Game de A à Z épaulée par une équipe de bénévoles hyper motivés !

C’est notamment par un volet écologique, que le festival propose via sa restauration de tendre un maximum vers de la nourriture et des bières locales, de créer sa décoration avec une artiste pratiquant la récup’ d’objets et en les détournant, et en faisant le choix de rester un festival à taille humaine.

Le festival a lieu dans le Jardin de l’Alzire dont les bénévoles investissent pleinement les lieux par la création d’une scène, de toilettes sèches ou encore de différents stands, permettant ainsi d’avoir un festival crée par une force associative et collective.

Le but est de partager un moment de convivialité entre enfants et adultes avec une programmation culturelle variée. Le festival porte donc toutes les valeurs mises en avant par l’association.

Une journée type à la Moustache ?

Une journée type à la Moustache c’est chaque jour des actions et des missions différentes, mais je commence tous mes matins par un café à l’auberge ☕

Mes journées peuvent être assez variées, allant de l’administratif, de l’accueil de groupe, de l’organisation des temps de réflexion avec les bénévoles, en passant par la logistique, la comptabilité, ou l’achat de matériel.

En soit, je ne suis jamais seule, car le collectif des Moustachu·e·s est hyper puissant et hyper porteur ! Ce vivier précieux de 15 bénévoles permet de faire vivre l’association à travers leurs idées, leurs envies et leur projets.

J’ai l’impression d’apprendre chaque jour de ces humains et humaines porteurs et porteuses de valeurs humanistes et philanthropes. Ce collectif donne de lui même sans conditions pour des projets qui leurs semblent justes et en cohérence avec les valeurs d’éducation populaire, d’accès à la culture pour tous·tes. Je m’sens chanceuse !

Chaque bénévole apporte aux autres et aux projets. L’association c’est surtout eux et les projets qu’ils portent. Je pense qu’on peut leur dire bravo et merci ! Car l’engagement est une ressource rare qu’il convient de saluer.

Mon rôle à moi c’est donc de les accompagner, de coordonner leurs projets et de veiller à ce que chacun·e trouve son compte et sa place dans ce collectif à moustache !

Dans notre fonctionnement général nous sommes sur un modèle d’éducation populaire de A à Z avec une fonction collégiale de 1 personne = 1 voix. Le but est d’avoir un modèle hyper partagé sans hiérarchie.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

Nous avons tous·tes une grande sensibilité autour du spectacle vivant, étant un des axes principaux de notre projet associatif.

Nous sommes donc tous·tes passionné·es de musique et d’événements culturels. Ce que l’on aime le plus c’est le fait de pouvoir partager des émotions fortes en commun avec des inconnu·es lors d’un concert, permettant de créer une réelle énergie collective.

Le Bac du RAYON rentre parfaitement dans notre attachement au secteur musical d’autant plus qu’il possède une dimension de mise en avant du territoire par les nombreux artistes et acteurs locaux qui œuvrent collectivement pour promouvoir la musique.

L’ensemble de l’équipe de la Moustache a donc répondu à l’appel avec enthousiasme pour accueillir un Bac du Rayon !

Un disque qui t’attire ?

Oui, le disque de Bafang !

Avec une esthétique Afro Rock qui déchire, ils viennent sur notre festival de La Moustache cet été donc forcément c’est un disque qui m’attire beaucoup.

MOUSTACH’ GRACIAS

L’origine du nom de la structure de l’Alzire vient d’une d’histoire d’un héros des contes et légendes urbaines de Jarnages.

Parait-il qu’autrefois, l’Alzire, héros de Jarnages, aurait mené une lutte acharnée contre l’invasion des taupes au sein du village.

Ce dernier avait, de ce que l’on conte, une drôle de moustache…

Pour suivre les actualités de la Moustache :

Venaïg Péchard • Le Mini Pourquoi Pas

Venaïg Péchard

Le Mini Pourquoi Pas

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Venaïg la co-gérante du Mini Pourquoi Pas. Après le premier projet du Pourquoi Pas Café Culturel place à un nouveau lieu ! On laisse Venaïg vous raconter tout ça 👌

Les actus du Mini Pourquoi Pas :

Vanessa Daems • La Fabrique POLA

 Vanessa Daems

Coordinatrice artistique et culturelle et responsable de communication de la Fabrique POLA

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Vanessa qui travaille à la Fabrique POLA qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Vanessa vous raconter tout ça 👌

Salut Vanessa, c’est quoi la Fabrique POLA ?

Je travaille à la Fabrique depuis 11 ans, d’abord en tant que responsable de communication puis aujourd’hui en tant que coordinatrice artistique et culturelle.

La Fabrique Pola, c’est une association créée il y a 20 ans, par des artistes pour des artistes, axée sur les arts visuels. Ces artistes sont pour la plupart issues de l’École des Beaux-Arts ou de l’école d’architecture de Bordeaux.

L’idée était de créer un lieu mutualisé en centre-ville pour y joindre les univers respectifs de chacun vers un univers plus collectif et ainsi se faire entendre par les pouvoirs publics sur la nécessité à avoir des espaces ateliers.

La Fabrique Pola n’a cessé de grandir tant que dans son nombre d’artistes porteurs de projet que dans son emménagement, avec 6 déménagements pour arriver jusqu’à son hangar d’aujourd’hui.

La Fabrique Pola a été pensée pour être à la fois un lieu de production, de diffusion et de création. Malheureusement, sur chaque lieu occupé, la diffusion manquait à l’appel pour pouvoir accueillir du public.

C’est aujourd’hui dans ce grand hangar de 4 000 m², étant un ancien hangar de peinture naval, que le projet architectural a été portée et pensé en collectivité avec l’ensemble des « habitants » de la fabrique pour répondre au projet initial.

Photo de Vanessa : ©Alban Watelet

On y retrouve qui dans la Fabrique POLA ?

À la Fabrique, on y retrouve les « Habitants » et des « Artistes résidents ».

Les habitants sont plus d’une centaine, mélangeant : performeur, éditeur, sérigraphe, graveur, céramiste, architecte, urbaniste ou encore juriste, ils investissent tous durablement la Fabrique Pola avec une gouvernance collective, où toutes les décisions sont prises collectivement autour de groupes de travail.

Nous y retrouvons aussi les artistes résidents, qui sont là sur des occupations temporaires.
C’est par une forte demande sur le territoire pour des ateliers d’artistes que la Fabrique s’est alignée sur une proposition de résidence de 3 ans, permettant d’ouvrir le lieu aux acteurs d’arts visuels.

Le but, aujourd’hui, est donc de rassembler toute la chaîne de fabrication et de production nécessaire et vitale à un projet d’artiste plasticien.

La Fabrique Pola va s’agrandir d’ici fin 2024, récupérant 3 000 m carrés, permettant ainsi d’accueillir en plus, 3 nouvelles structures culturelles ainsi que 16 artistes en résidence.
Ce nouvel espace accueillera aussi une halle destinée à l’événementiel, permettant de faire grandir aussi les espaces de diffusion.

La Fabrique POLA c’est aussi une Supérette !

Oui ! Il s’agit d’un espace de diffusion de la Fabrique.
On voulait dès l’accueil et l’entrée en matière des lieux, un espace d’accueil qui puisse être la carte de visite collective des productions des habitants, d’artistes ou de structures invitées comme le RIM.

La Supérette artistique, c’est l’idée que ce lieu soit comme une épicerie solidaire en soutient direct à la filière des arts visuels. Ce jeune projet permet de créer la rencontre avec cette épicerie, ouverte pendant les événements et les expositions de la fabrique ainsi qu’en pop-up de manière plus vaste lors de vernissage ou de festival.

Personnellement ce qui me manquait dans mon métier, c’était le contact direct avec les gens, le contact humain. Les gens qui rentrent à Pola et à la Supérette sont majoritaires des promeneurs contrairement aux joggeurs qui ne s’arrêtent pas. Les promeneurs qui flânent s’intéressent au lieu, il s’agit beaucoup de touristes donc il faut savoir s’adapter dans différentes langues.
La journée est faite pour accueillir les gens et les inviter à découvrir le lieu ainsi que les œuvres des artistes. Les tarifications sont surtout du prix doux en règle général avec différentes œuvres s’adaptant aussi à tous les portefeuilles.

Photos : ©Benoit Cary

Pourquoi des disques du Rayon à la Supérette ?

La musique est présente dans nos esprits, dans nos têtes ainsi que dans nos événements qu’on organise, mais elle n’est pas présente au quotidien dans les lieux.

Elle reste nécessaire et complémentaire avec tout ce qu’on pratique ici.

Nous avons beaucoup de structures en lien avec les arts imprimés et vos disques proposent sur chaque couverture des artistes différents.

Cela nous parait complètement complémentaire et en accord avec notre ligne éditoriale.

Voilà pourquoi votre bac du Rayon est bienvenue dans nos rayons de Supérette !

Pour suivre les actualités de la Fabrique POLA :

Coline Lyphout • Facilitatrice au Café Lib’

Coline Lyphout facilitatrice du Café Lib’

Un tiers-lieu à Bourrou

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Coline, facilitatrice du Café Lib’ qui vient d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Coline vous raconter tout ça 👌

Salut Coline, c’est quoi le Café Lib’ ?

Le Café Lib’ c’est un café associatif existant depuis 2012 dans la commune de Bourrou avec ses 135 habitants.

Monté dans l’ancienne école du village et accueillant de plus en plus de monde, ce café à permis de monter une libraire associative, d’accueillir des spectacles ainsi que d’ouvrir un bar.

La mairie a donc investi financièrement le lieu en 2019, permettant de doubler sa superficie et ainsi de le transformer pour le mettre aux normes en tant que tiers lieu.

Aujourd’hui le Café Lib’ c’est :

– Une libraire

– Un lieu d’exposition

– Une salle de spectacle

– Une résidence artistique

– Un espace de coworking avec des bureaux

– Un accueil d’école de musique (Institut des Musiques Rock de Périgueux 3j/semaine)

Il faut aussi savoir que le Café Lib’ c’est une association où je suis la seule salariée, mais c’est d’abord une équipe de bénévoles mobilisés et portant la plupart des projets.
Parmi toutes les activités qui s’entremêlent à hauteur de 3 à 4 par mois nous retrouvons des concerts, des soirées jeux, des après-midi lecture ou encore des rencontres avec des artistes.

Tu peux nous faire une visite imaginaire ?

Quand on arrive à Bourrou, il faut imaginer que c’est un tout petit village avec quelques maisons.

Dehors, il y a une grande halle où l’on fait des spectacles extérieurs, en étant en contrebas du Café Lib’. En montant les marches pour accéder à une terrasse, nous rentrons dans le Café Lib’ avec un hall d’accueil.
À gauche de ce hall, nous retrouvons le bar du café qui donne sur une grande salle.

Dans cette grande salle, nous avons sur le mur du fond la libraire (étant plus une bouquinerie) avec une partie réservée directement à la vente de livres neufs.
Nous retrouvons aussi sur certains murs des expositions d’artistes.

Toujours dans le hall d’accueil, nous retrouverons directement en face de la porte d’entrée, un espace de coworking appelé « La bulle » composée de 5 bureaux.


Et ensuite, à droite du hall d’accueil se trouve une pièce qui accueille l’école de musique. 

Pourquoi vouloir accueillir un Bac du Rayon ?

Au départ, le Café Lib’ n’avait pas vocation à faire des spectacles ou des concerts, puis au fil du temps et des demandes des habitants, le Café Lib’ a commencé à programmer des groupes locaux. De ce fait, en ramenant plus de monde et avec des aides financières, plus conséquentes, tout un questionnement s’est posé sur le financement et la rémunération des artistes locaux.

Il faut savoir que Bourrou reste un village dynamique sur différents pôles, nous pouvons retrouver une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), un groupement d’achat ou encore diverses associations portant des valeurs humaines et de circuits courts.
L’idée d’accueillir le Rayon permettait de faire un lien direct avec Le RIM.

Cela nous permettait aussi de mettre en avant des labels et des artistes locaux de Nouvelle-Aquitaine, tout en proposant aux adhérents et visiteurs du Café Libre la vente de CD et de vinyles de qualité.

Cette démarche humaine, de circuit court valorisant ce vivier local fait entièrement partie de nos valeurs.

Comment es-tu rentrée dans ce projet ?

J’ai habité pendant longtemps au Chili et j’ai travaillé directement dans un jardin culturel, avec un projet assez similaire au Café Lib’. À cette époque, le concept même de tiers lieux n’existait pas. La partie coordination de projet, accueil, relations humaines, médiation, compréhension des mécaniques de collectif ou de groupe m’a toujours beaucoup attiré.

En revenant en France, je suis tombée sur le métier de facilitatrice, métier que je ne connaissais pas. Je me suis donc formée. Je travaillais alors déjà dans un espace de travail partagé à Périgueux.

J’ai donc par la suite trouvé au Café Lib’, une dimension culturelle et une animation rurale qui me plaisaient. 

Un disque du Rayon qui t’attire ?

Oui, le disque SIDI WACHO !

Déjà, l’illustration est particulièrement réussie avec de la gravure. Je fais moi-même de la gravure et c’est ce qui m’a attiré directement.
Les personnes représentées sur la cover portent des foulards, écho un peu zapatiste.

Ayant vécu de nombreuses années en Amérique Latine, ce disque m’attire naturellement.

Pour suivre les actualités du Café Lib’ :