Flora Couhault • La Reverb

Flora Couhault

Chargée d’administration de La Reverb

Comme dans un rayon de supermarché, la musique c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Le Rayon du RIM t’emmène à la découverte de celles et ceux qui font vivre la musique indé en Nouvelle-Aquitaine !

Aujourd’hui c’est Flora, chargée d’administration de La Reverb qui répond à nos questions 👌

Salut Flora, peux-tu nous présenter La Reverb ?

Le Rayon du RIM La Reverb

La Reverb est une association culturelle créée en juin 2010. Aujourd’hui, elle est portée par de nombreux bénévoles animés par une envie et des motivations communes et essentielles : notre travail repose sur la co-élaboration avec les personnes rencontrées, les partenaires et le public. Organiser des événements culturels, soutenir des projets et des artistes sont autant de moyens d’actions pour mettre en œuvre ces objectifs. Nous proposons des spectacles de qualité et transdisciplinaires (cinéma, théâtre, musique, bals, arts de rue).

La proposition artistique se veut inventive et festive. Il s’agit de dynamiser et d’offrir des alternatives à la vie culturelle. Enfin, cette année La Reverb a pris sous sa petite aile plusieurs artistes : Lirah, Beijinhos, Maciel Salu, … ! Toujours dans un esprit de co-élaboration, nous travaillons pour que ces groupes cosmopolites arrivent jusqu’à vos oreilles ! Voilà, La Reverb c’est un état d’esprit et surtout beaucoup d’envies !

Le Rayon du RIM La Reverb
Le Rayon du RIM La Reverb

Un groupe à nous faire découvrir ?

Lirah ! Un duo brésilien qui arrive tout droit du Brésil… Ce couple sur scène comme à la ville compose, interprète, ré-interprète… À eux deux, ils forment un groupe complet en utilisant un système de loop… Des compositions originales aux classique de la musique brésilienne, venez écouter l’étendu de leur talent !

Ta dernière claque en concert ?

Massaran Dub, un duo que j’ai découvert cet été. Mais sinon Lindigo qui me transporte toujours avec son Maloya !

Tu chantes quoi sous la douche ?

En ce moment Mama Africa de Chico César, artiste engagé au Brésil !

Emmanuel Castel · Le Rayon du RIM

Emmanuel Castel

Le Rayon du RIM

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Mais concrètement Le Rayon keskecé ?

Découvrez « Le Rayon du RIM », un projet initié en 2017 par le RIM pour promouvoir les production des labels indépendants de Nouvelle-Aquitaine à travers un réseau de distribution de disques.

Dans cette vidéo de présentation on parle de la distribution de disque avec sa tournée de distrib, du bac du Rayon et de son portail média ! On laisse Emmanuel vous raconter tout ça pour en savoir + sur le Rayon 👌

Pour suivre les infos du Rayon :

Thibault Grenier · Black Bass Festival

Thibault Grenier

Black Bass Festival

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Thibault le patient zéro du Black Bass Festival. On parle de la création de ce festival au coeur des marais du Blayais, d’indépendance des festivals ou de comment créer son propre festival ! On laisse Thibault vous raconter tout ça 👌

Les actus du Black Bass Festival :

Baptiste & Erwan · La Quincaillerie

Baptiste & Erwan

Coordinateur et concierge du Tiers-Lieux / Responsable du Café Terrien

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Baptiste qui travaille en tant coordinateur & concierge de la Quincaillerie, ainsi que Erwan, le responsable du Café Terrien. Ces deux compères travaillent au sein de la Quincaillerie situé à Guéret, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Baptiste et Erwan vous raconter tout ça 👌

Salut Baptiste et Erwan, c’est quoi la Quincaillerie ?

La Quincaillerie est un Tiers-Lieux porté par la communauté d’agglomération du Grand Guéret. L’histoire de ce lieu commence en 2014 par la rencontre entre l’agglomération de Guéret et un collectif fédéré sous forme associative.

De part cette rencontre est née un espace de vie et de travail situé au centre de Guéret avec un grand espace en accès libre, un bar associatif, des postes informatiques, un wifi en libre accès…

Le but étant d’avoir un espace où chacun puisse s’y rendre librement et s’y sente comme à la maison.

La Quincaillerie accueille :

  • Des expositions en rotation tous les 2 mois,
  • 30 sièges sociaux d’associations,
  • 1 salle de réunion,
  • 1 salle de concert,
  • 1 FabLab,
  • 1 studio radio ou encore
  • 1 espace de coworking
  • Des bureaux, qui accueillent notamment une école de musique associative (P’Art Si P’Art La), APF France Handicap ainsi que le réseau Tela, réseau de Tiers-Lieux en Creuse.

La Quincaillerie c’est aujourd’hui un espace de partage, d’échange, se positionnant en tant que bien commun fédérateur de vivre ensemble.

C’est quoi le Café Terrien ?

Ce café Terrien est une structure associative à part, qui a été créé pour dynamiser le lieu et renforcer l’aspect social de la Quincaillerie.

L’imposant bar du Café Terrien situé au milieu de la Quincaillerie est venu du souhait d’accueillir aussi un nouveau public Guérétois et d’apporter de nouveaux services pour les usagers : Afterwork, vente de produits locaux en lien avec les producteurs locaux (Jus de Pommes, Bières, Biscuits, Café, etc…), animations culturelles, ateliers…

C’est quoi une journée type à la Quincaillerie ?

Les journées à la Quincaillerie ne se ressemblent jamais, globalement les coworkers.euses arrivent dès le matin pour travailler dans les espaces dédiés et différents flux de gens se mélangent au fil de la journée pour travailler sur les différents espaces à l’étage ou organiser des séminaires et réunions.

Les personnes usagères de la Quincaillerie sont de différentes typologies et viennent pour s’y poser, travailler, consommer au bar ou encore participer aux différents ateliers, animations ou manifestations culturelles.

Le midi, le partage d’un repas par une grande tablé est de mise avec ceux qui le souhaitent, notamment les vendredis par la rotation de différents foodtrucks du territoire. Le but est là aussi de proposer un moment convivial et collectif où tout le monde se croise.
Installée dans un quartier prioritaire, la Quincaillerie compte 130 personnes/structures qui peuvent venir de manière autonome. Ainsi, le lieu peut fonctionner seul avec une véritable notion de commun, est d’en faire un outil qui compte réellement pour le territoire.

Certains soirs différentes personnes peuvent rester à la Quincaillerie pour des afterworks, pour profiter d’un concert ou d’une conférence, ou bien encore de récupérer ses produits bio et locaux les mardis en soirée lors du Drive Fermier de la Quincail’.
Aujourd’hui sur les évènements culturels, nous remarquons que plus nous organisons de concerts, plus les gens se déplacent en venant de différents horizons.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

ERWAN : Personnellement cela fait sens par rapport à la proposition culturelle du lieu, cela complète le multi-facette et local de ce dernier.
C’était une évidence de mettre en avant des productions locales et de + avec le QR code à scanner cela nous permet d’écouter ce qui compose le bac du Rayon.

BAPTISTE :Le vinyle c’est un truc que j’ai pas mal chez moi, l’objet et le visuel m’attirent énormément. Je rêverai d’avoir un lieu mélangeant bar à vin, coworking et disquaire, donc le fait de retrouver un bac à disques à la Quincaillerie me rend d’autant plus heureux.

En globalité, les 3 autres points de vente creusois sont des amis adhérents du Réseau Tela, donc il y’a une cohérence réelle à avoir ce dispositif sur notre territoire.

Un disque qui vous attire ?

BAPTISTE : Ayant un attrait pour la musique Dub et Reggae les premiers disques qui m’ont naturellement attiré sont ceux de DAMAN et GROUNDATION. En réalité, je suis plus éclectique que ça et le vinyle de SLUMB m’a tout autant attiré. L’objet en lui-même m’attire et le vinyle est massivement présent chez moi.

ERWAN : De mon côté j’ai une attirance directe pour les vinyles de LYSISTRATA, IT IT ANITA et SLIFT que je connais. D’un autre aspect le vinyle de CAPSULA m’attire énormément avec une pochette mortelle et c’est un coup de cœur purement visuel.

Un message à faire passer ?

Aujourd’hui avec la Quincaillerie, nous avons un réel impact sur le territoire. Nous savons que dans les Tiers-Lieux, les problématiques d’un territoire ne sont pas les mêmes qu’ailleurs.

Nous sommes souvent sollicités pour faire des retours d’expériences et accompagner des lieux à se structurer. Notre accompagnement et nos conseils s’axent notamment sur des questions culturelles et locales.

Nous avons une réelle chance et force de pouvoir s’appuyer sur des lieux ouverts à toutes et tous, d’autant plus en ayant un véritable rôle de diffusion culturelle.

La Creuse peut apparaitre comme un territoire peu attractif alors qu’il s’agit véritablement, selon moi, d’un territoire d’avenir.

Pour suivre les actualités de la Quincaillerie :

DÉJÀ TOUT EN BAS ?
ON A ENCORE :

Créé avec amour par le RIM

Le Réseau des indépendants de la Musique rassemble les acteurs musiques actuelles en Nouvelle-Aquitaine

Emma Laplanche · La Moustache à l’Alzire

 Emma Laplanche

Animatrice Socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache

La musique, comme dans un rayon de supermarché, c’est des gros industriels et des petits producteurs locaux. Entre circuit-court, développement de projets artistiques et promotion des talents locaux, Le Rayon t’invite à prendre le café avec ces indés qui font les choses bien ☕️

Aujourd’hui Le Rayon vous présente Emma qui travaille pour l’association La Moustache, situé à l’Alzire dans la commune de Jarnages, qui vient tout juste d’accueillir un bac du Rayon !

On laisse Emma vous raconter tout ça 👌

Salut Emma, c’est quoi la Moustache ?

Je m’appelle Emma Laplanche, je suis animatrice socioculturelle et coordinatrice de l’association La Moustache.

L’association est née en 2017 juste après l’ouverture de l’auberge culturelle de L’Alzire en 2016.

La SAS de l’Alzire et l’association sont conventionnées. Cette dernière répond à un projet associatif aux multiples couleurs !

En effet, les bénévoles de l’association proposent plusieurs projets déclinés autour de différents axes : Le spectacle vivant, l’Enfance et la Famille, l’Education Populaire, le « 3ème Lieu », la Résilience et notre événement phare annuel regroupant tous ces axes en un : Le Festival de La Moustache !

L’Alzire c’est donc à la fois un bar, un hôtel et un restaurant, conventionnée avec l’association la Moustache qui s’occupe de toute la partie animation socioculturelle du lieu. 

C’est quoi vos actions ?

C’est dans un contexte rural, dans la commune de Jarnages dans la Creuse, avec ces 700 habitants que La Moustache et son équipe de bénévoles « les Moustachu·e·s », organisent différentes actions en lien avec le territoire et des valeurs fortes d’accessibilités à la culture pour tous·tes.

Par exemple, un des derniers projets a été l’organisation d’un Carnaval de Jarnages, mettant ainsi en collaboration l’école, le centre aéré, les différents commerces, associations et habitant·es du territoire pour créer une synergie locale.

Par le biais de ces différentes actions, nous retrouvons différents axes avec :

  • Le spectacle vivant via l’organisation d’une vingtaine de concerts par an proposés à prix libre pour une ouverture et une accessibilité pour tous·tes où différents styles se mélangent donc, comme la pop, l’électro, le blues, le rock, le hip-hop ou encore les musiques du monde. Nous retrouvons aussi du théâtre, du conte, des ciné-concerts, du cirque…
  • L’enfance et la famille avec des temps familiaux comme des journées à thème que l’on appelle Les Cafés des Enfants et des propositions artistiques diverses permettant d’attiser la curiosité artistique de chacun·e et d’avoir un panel d’activités large permettant aux parents et aux enfants de vivre des moments de partage commun !
  • L’éducation populaire avec comme objectif la mise en avant de la parole de chacun à travers un projet associatif collectif constitué en collégiale. L’axe « 3ème Lieu » fait également partie de nos actions par l’ouverture à chacun·e de l’espace de travail partagé ! De plus, les Moustachu·e·s axent leurs projets avec une réflexion de résilience poussée autour d’une consommation alternative plus écoresponsable.

Le projet de l’auberge culturelle de l’Alzire n’a pas lieu d’être sans l’association La Moustache. C’est par travail de co-construction entre les bénévoles de La Moustache, l’Alzire, avec Anaël et Seb, étant les gérants de l’auberge et à l’initiative du projet, et moi-même en tant que salariée de l’association que nous proposons un véritable lieu de vie pour le village.

C’est quoi votre festival ?

Le festival La Moustache est le temps fort de l’association. Organisé sur 3 jours, nous retrouverons les 3, 4 et 5 août 2023 une programmation différente chaque jour avec :

  • le Jeudi l’organisation d’un karaoké live géant,
  • le Vendredi des concerts tournés vers la pop française et l’electro,
  • le Samedi avec des animations culturelles diverses la journée et des concerts sur les musiques du monde le soir.

Cette année, Agathe, notre super stagiaire chargée de la coordo du festival va également créer un Escape Game de A à Z épaulée par une équipe de bénévoles hyper motivés !

C’est notamment par un volet écologique, que le festival propose via sa restauration de tendre un maximum vers de la nourriture et des bières locales, de créer sa décoration avec une artiste pratiquant la récup’ d’objets et en les détournant, et en faisant le choix de rester un festival à taille humaine.

Le festival a lieu dans le Jardin de l’Alzire dont les bénévoles investissent pleinement les lieux par la création d’une scène, de toilettes sèches ou encore de différents stands, permettant ainsi d’avoir un festival crée par une force associative et collective.

Le but est de partager un moment de convivialité entre enfants et adultes avec une programmation culturelle variée. Le festival porte donc toutes les valeurs mises en avant par l’association.

Une journée type à la Moustache ?

Une journée type à la Moustache c’est chaque jour des actions et des missions différentes, mais je commence tous mes matins par un café à l’auberge ☕

Mes journées peuvent être assez variées, allant de l’administratif, de l’accueil de groupe, de l’organisation des temps de réflexion avec les bénévoles, en passant par la logistique, la comptabilité, ou l’achat de matériel.

En soit, je ne suis jamais seule, car le collectif des Moustachu·e·s est hyper puissant et hyper porteur ! Ce vivier précieux de 15 bénévoles permet de faire vivre l’association à travers leurs idées, leurs envies et leur projets.

J’ai l’impression d’apprendre chaque jour de ces humains et humaines porteurs et porteuses de valeurs humanistes et philanthropes. Ce collectif donne de lui même sans conditions pour des projets qui leurs semblent justes et en cohérence avec les valeurs d’éducation populaire, d’accès à la culture pour tous·tes. Je m’sens chanceuse !

Chaque bénévole apporte aux autres et aux projets. L’association c’est surtout eux et les projets qu’ils portent. Je pense qu’on peut leur dire bravo et merci ! Car l’engagement est une ressource rare qu’il convient de saluer.

Mon rôle à moi c’est donc de les accompagner, de coordonner leurs projets et de veiller à ce que chacun·e trouve son compte et sa place dans ce collectif à moustache !

Dans notre fonctionnement général nous sommes sur un modèle d’éducation populaire de A à Z avec une fonction collégiale de 1 personne = 1 voix. Le but est d’avoir un modèle hyper partagé sans hiérarchie.

Pourquoi avoir un Bac du Rayon ?

Nous avons tous·tes une grande sensibilité autour du spectacle vivant, étant un des axes principaux de notre projet associatif.

Nous sommes donc tous·tes passionné·es de musique et d’événements culturels. Ce que l’on aime le plus c’est le fait de pouvoir partager des émotions fortes en commun avec des inconnu·es lors d’un concert, permettant de créer une réelle énergie collective.

Le Bac du RAYON rentre parfaitement dans notre attachement au secteur musical d’autant plus qu’il possède une dimension de mise en avant du territoire par les nombreux artistes et acteurs locaux qui œuvrent collectivement pour promouvoir la musique.

L’ensemble de l’équipe de la Moustache a donc répondu à l’appel avec enthousiasme pour accueillir un Bac du Rayon !

Un disque qui t’attire ?

Oui, le disque de Bafang !

Avec une esthétique Afro Rock qui déchire, ils viennent sur notre festival de La Moustache cet été donc forcément c’est un disque qui m’attire beaucoup.

MOUSTACH’ GRACIAS

L’origine du nom de la structure de l’Alzire vient d’une d’histoire d’un héros des contes et légendes urbaines de Jarnages.

Parait-il qu’autrefois, l’Alzire, héros de Jarnages, aurait mené une lutte acharnée contre l’invasion des taupes au sein du village.

Ce dernier avait, de ce que l’on conte, une drôle de moustache…

Pour suivre les actualités de la Moustache :