Description de l'album :

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Biographie :

Double comeback pour le leader de Chokebore qui, dans la foulée de la réédition de l’iconique Black Black, sort un septième album solo apaisé.

"Aloha signifie adieu". Choisir un tel titre d’album n’est pas anodin pour Troy Von Balthazar, songwriter américain installé en France depuis plusieurs années. Avec ces trois mots, simples mais puissants, il rend d’abord hommage à la langue de ses racines : il est né à Hawaï et a grandi dans cet archipel de l’océan Pacifique, avant de se baser à Los Angeles avec Chokebore dans les années 1990, attirant aussitôt l’attention de Nirvana.

Le titre de ce nouvel album provient aussi de la bouleversante chanson de clôture, sur laquelle le compositeur s’accompagne d’un ukulélé. "A l’école, à Hawaï, j’ai suivi les leçons obligatoires d’ukulélé mais ça n’a jamais été mon fort, reconnaît-il humblement. Les cordes me faisaient mal aux doigts. L’année dernière, j’ai repensé à cette époque. De la musique m’est venue en tête, donc je l’ai laissée me guider en studio et je l’ai enregistrée au fur et à mesure."

Cet instrument gracile cohabite avec d’autres sonorités minimalistes : la guitare, son éternelle arme de prédilection, mais aussi un violoncelle délicat, un piano sobre, ou encore un dundun en guise de percussion feutrée. Souvent plus acoustiques qu’électriques, errant entre ombre et lumière, ces douze morceaux se parent d’atours mélancoliques mais dégagent une chaleur réconfortante, comme un baume pour les âmes écorchées.

Il faut préciser que Troy Von Balthazar revient de loin. "J’ai écrit ces morceaux à une période très fragile de ma vie, explique-t-il. J’ai eu de graves problèmes de santé qui m’ont causé des douleurs presque constantes. J’ai fini aux urgences tant de fois que j’ai cru que je n’allais pas pouvoir rester en vie pour la sortie de cet album. La musique a été la lumière qui m’a guidé pour sortir de ces ténèbres. Heureusement, je me sens mieux et je fais encore de la musique aujourd'hui."

Qu’on en soit le créateur ou l’auditeur, on connaît le pouvoir réparateur de la musique. Pour Troy Von Balthazar, qui a publié plusieurs recueils de poèmes, la poésie a aussi eu une influence considérable sur son état d’esprit et sur les textes de ses nouvelles chansons, véritables odes à la vie. "Leonard Cohen m’a dit un jour : ‘Prends ton temps avec les paroles. Elles tiennent une place importance dans ce que nous faisons.’ Je garde toujours ça en tête."

Enregistré au cours de l’année 2024 en autarcie, dans son home-studio d’Angoulême, Aloha Means Goodbye est l’œuvre pudique et apaisante d’un artiste qui a su se reconstruire par le biais de son art. La pochette, hautement symbolique, représente différents fragments de son corps réunis pour le reconstituer. "Écrire ces morceaux m’a énormément aidé. Je me suis accroché à eux comme un enfant s’accroche à la jambe de sa mère. Quand j’étais au plus mal, j’ai eu un sentiment de bonheur d’avoir passé ma vie au service de la musique. Sur cet album en particulier, j’ai voulu être honnête et laisser la musique s’exprimer au naturel. Si elle ressemble au monde extérieur, je la déteste. Si elle reflète mon monde intérieur, je l’adore." Mission accomplie.

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CRÉDITS

Musique et textes par Troy Von Balthazar

Tous les instruments par Troy Von Balthazar
Sauf cello sur tracks 4, 8 et 12 par François-Pierre Fol, dunduns sur track 6 par Philippe Conde

Enregistré et mixé par Troy Von Balthazar à FloatingBrunoStudios, Angoulême, France

Masterisé par Peter Deimel à Black Box Studio, France

Design pochette par Nella Rieken & TvB

DISCOGRAPHIE

Troy Von Balthazar, 2005

How to Live on Nothing, 2010

...is with the Demon, 2012

Knights of Something, 2016

It ends like crazy, 2019

Courage, mon amour !, 2021
Aloha Means Goodbye, 2025

FOR FANS OF

Elliott Smith, Kevin Morby, Jason Lytle, Sparklehorse, John Frusciante...