Description de l'album :

À ce jour, Mikel Artieda a accumulé de grandes expériences personnelles et en tant que musicien, ce qui le dote d’un « humus » d’une grande richesse. De celui ci est né ce Miretsiz si émotionnel qu’il nous présente aujourd’hui. Ces derniers temps, il a beaucoup été influencé par les réflexions de Chema Vílchez, puisque le musicien, écrivain et penseur madrilène a été son professeur dans le cadre de son master de jazz. Cette influence serait le dernier sédiment, la dernière couche de cette masse fertile, cet humus de Mikel.

Pour accomplir ce voyage, il s’est dépouillé de toutes les contraintes qui pouvaient le ralentir, et a retiré les cailloux de ses chaussures. Il a également travaillé a dissiper cette pollution toxique qui obscurcit notre esprit et nous empêche de voir le ciel. Il s'est immergé jusqu'au plus profond de son âme, pour créer à partir de la partie la plus authentique de lui-même. « Je joue la musique qui vient de mon cœur ».

Miretsiz (En admirant) est le titre de ce nouvel album. Ce gamin qui se surprennait lui même en jouant de l’accordéon continue de vivre dans le Mikel Artieda d’aujourd’hui. Il est fasciné par le son d’une voix ou par le ciel rouge d’une aube. Mais il a aussi appris qu’avec la lumière vient l’obscurité. Il lui reste de nombreuses questions sans réponse. Il avance sur son chemin ; il ne veut laisser derrière lui aucun lieu inexploré ; et veut profiter pleinement de chaque instant. Huit belles chansons (sept plus une), dédiées à la vie.

Mikel Taberna Irazoki (Décembre 2024)

Biographie :

« Je joue la musique qui vient de mon cœur et j’en suis enthousiasmé ». C'est ce qu'a confié Mikel Artieda à un journaliste à la fin de l'été 2024, juste au moment où l'album Miretsiz prenait forme en lui. À ce moment-là, les idées étaient déjà passées de son cœur à son cerveau, et il avait déjà invité deux amis musiciens à l'ouvrage afin de l'aider à réaliser cette nouvelle création. Il n'a pas eu besoin de donner trop de directives à Ander Zulaika et Javier López Jaso, qu'il avait déjà à ses côtés, le premier à la batterie et le second à l'accordéon, lors du récital de clôture de son master de jazz au conservatoire Musikene de Saint-Sébastien. Il leur proposa simplement de continuer à être compagnons de voyage afin de découvrir de nouveaux paysages. Et avec cet objectif en tête, certain que cette aventure serait encore plus riche en y incorporant une voix, il invita Leire Berasaluze de se joindre à eux avec toute la gamme des nuances de son timbre, pour sculpter ce nouvel album autour du chant et des mots.

Quand je pense à Mikel Artieda, je ne peux m’empêcher de penser à ces images dans notre cuisine et au visage d’un garçon de huit ou neuf ans jouant de l’accordéon. Ses doigts dansants transformaient en musique le vent d'un soufflet qui semblait enchanté, et je dirais que le garçon semblait lui-même s’en étonner. Le visage de ceux d’entre nous qui l’entouraient s’illuminait, et le sien plus que celui de quiconque. Ses doigts très habiles auraient également été bons pour travailler le bois, comme le faisait son père, mais ils ont choisi de gratter des cordes, celles de la basse, tandis que la roue du temps continuait de tourner, jusqu'à ce que ce garçon devienne l'un des meilleurs bassistes au Pays Basque.

Mikel Artieda est un membre clé de groupes dirigés par d'autres musiciens depuis de nombreuses années, membre permanent dans certains d'entre eux, et intermittent dans d'autres. Il s'est produit sur de nombreuses scènes, a participé à plus de 50 albums et a parcouru d'innombrables kilomètres par voix terrestre, la mer ou les airs. Donner tout pour les autres, et avec les autres. Mais il a aussi toujours ressenti le besoin de créer sa propre musique. Ainsi, il a publié deux albums instrumentaux (M. Artieda en 2000, et Bidai en 2022), et nous présente aujourd’hui son troisième opus, dans lequel il a donc inclus du texte et une voix.