Description de l'album :

L’histoire de Montañita est un modèle du genre. Quand Alexandre Costa, ancien Niandra Lades, croise la route de Pascal Mondaz, c'est un coup de foudre amical rapidement suivi d'une alchimie parfaite. La rencontre avec Sonia Lavergne, qui se découvre au hasard d’un passage en studio des talents de chanteuse semble pareillement providentielle. Ces trois-là deviennent inséparables à partir de 2012.  

   Douze ans plus tard, Dummy Light in the Chaos s’ouvre sans surprise sur un titre qui évoque les liens les plus forts et annonce le programme d’un album qui célèbre l’humain sur fond d’un spleen joyeux. Enregistré dans une forme d’improvisation miracle, le disque crée une harmonie pop sur un lit d’influences variées. Un jeu de rencontres où les arrangements synthétiques mettent en valeur des compositions acoustiques.

Biographie :

Rejoint sur scène par de nouveaux musiciens, le groupe évolue dans un format plus libre, autour de son noyau central ; sans plan de carrière ni modèle économique, sans d’autre envie que celle de jouer ensemble. Les liens humains avant tout. Ces mêmes liens que le groupe cherche à créer aussi avec son public : autant de moments de joie et d’énergie partagées qui constituent pour Montañita le carburant de leur démarche, dans une époque trouble et sombre, où la recherche de l’espoir est primordiale.
   
   Le groupe se réclame des Pixies, de Slowdive ou de The Cure. On pourra aussi entendre des réminiscences shoegaze de My Bloody Valentine ou des échos de Girls in Hawaii pour les mélodies lancinantes qui font mouche en quelques mesures. Entre toutes ces références, il n’est pas question de trancher. Montañita mise au contraire sur la complémentarité, la fusion des contraires et la beauté qui jaillit du chaos.  

   Abolir les distances et créer des connexions, c’est la mission implicite que semble s’être fixé le trio clermontois. Après tout, des volcans de l’Auvergne aux plages de l’Equateur, il n’y a jamais qu’un océan et quelques milliers de kilomètres.